Covid-19 : 298 cas déclarés positifs sur 1 918 tests et 2 nouveaux décès

En 24h, 298 cas ont été déclarés positifs sur 1 918 tests réalisés. Deux décès supplémentaires en milieu hospitalier sont à déplorer.

Dans une note d’alerte publiée vendredi, le conseil scientifique du gouvernement s’inquiète d’une « situation sanitaire très critique dans plusieurs territoires et départements d’Outre-mer (dont la Guyane), certes anticipée, mais inédite par son ampleur et le fait qu’elle touche simultanément plusieurs territoires, en relation directe avec un niveau bas de vaccination ».

Les derniers chiffres publiés par l'Agence Régionale de Santé aujourd'hui tendent à confirmer cette analyse.

En 24h, 298 cas ont été déclarés positifs sur 1 918 tests et 2 décès supplémentaires en milieu hospitalier sont survenus. Le nombre des hospitalisations progresse alors que le nombre de patients admis en réanimation est en baisse. Le taux d'incidence consolidé sur 7 jours glissants est de 460 pour 100 000 habitants.

Du 23 au 29 août, 4 439 vaccinations ont été réalisées en 7 jours. Les dates des prochains rendez-vous en centre de vaccination sont :

  • 1er septembre à Cayenne
  • 1er septembre à Kourou
  • 2 septembre à Saint-Laurent du Maroni
Les 20 à 39 ans plus touchés par la 4e vague

Selon l'Agence Régionale de Santé de la Guyane, les Guyanais de 20 à 39 ans sont actuellement les plus touchés par cette quatrième vague de Covid-19. Il en avait été de même début mai, lorsqu’a débuté la troisième vague. Au démarrage de ces deux vagues, les 60-69 ans sont la troisième tranche d’âge la plus concernée.

Cette situation n’est pas anormale précise l'ARS : les 20-39 ans sont ceux qui ont le plus d’interactions sociales et qui sont donc les plus susceptibles de se contaminer. S’ils ont moins de risque de développer des formes graves – ce qui pourrait expliquer l’impact plus faible que prévu de cette quatrième vague sur les hôpitaux – les précédentes vagues ont montré qu’ils contaminent ensuite leurs proches plus âgés et/ou plus fragiles. C’est là que les formes graves et les risques de décès sont les plus élevés