De nouveau travaux de consolidation de l'isthme de Miquelon-Langlade annoncés pour septembre

La route entre Miquelon et Langlade subit régulièrement les conséquences des tempêtes.
La Collectivité territoriale vient de signer un marché d'1,6 million d'euros avec l'entreprise STP pour des travaux de consolidation de l'isthme, notamment au niveau du PK 16. Ils devraient commencer en septembre prochain.

Le début des travaux est prévu pour le mois de septembre. Une nouvelle intervention sur l'isthme de Miquelon-Langlade, régulièrement impacté par les tempêtes hivernales. Les techniques qui seront utilisées "sont exactement les mêmes qu'en 2021", explique Bernard Briand, "géotextile, utilisation d'enrochement, pour essayer de consolider la base (...)", surtout au niveau du PK16. Pour le président de la Collectivité : "L'objectif est d'essayer de trouver un compromis financier qui puisse être accepable pour essayer de préserver ce cordon dunaire, faire en sorte que la route puisse être praticable mais on ne pourra pas injecter à tour de bras des millions et des millions d'euros (...)"

1,6 million d'euros pour consolider

Pour mener à bien ces opérations de consolidation, un marché d'1,6 million d'euros vient d'être signé avec l'entreprise STP. 

A lire aussi : Quel bilan pour la visite officielle du minitre Jean-François Carenco à Saint-Pierre et Miquelon? 

La fragilité de l'isthme avait notamment été abordée en mai 2023 lors de la visite de Jean-François Carenco, alors ministre délégué chargé des Outre-mer. Le ministre avait alors annoncé une enveloppe de 2 millions d'euros pour conforter cet axe. Les financements ont été perçus par la Collectivité "en fin d'année dernière" précise le président Bernard Briand. 

"On se doit de réfléchir à l'avenir"

Pour l'isthme comme pour Mirande, la collectivité prévoit par ailleurs "d'avoir des journées d'intervention d'un prestataire privé qui soit plus importantes (...) pour essayer d'anticiper quelques endroits où il y a des points assez fragiles". Et Bernard Briand d'évoquer "progressivement (...) s'imaginer qu'il y ait d'autres possibilités pour regagner Langlade" et un bateau qui puisse desservir Langlade "sous d'autres conditions". 

Bernard Briand, président de la Collectvité territoriale, répond aux questions d'Anne Laure Martinot :

©saintpierreetmiquelon