Disparition de Matariki : Abandon des recherches par le MRCC

Le jeune Matariki, 16 ans, faisait du paddle lorsqu'il a disparu en mer
Le jeune homme de 16 ans disparu en mer mardi 3 mai alors qu'il faisait du paddle avec un ami n'a toujours pas été retrouvé. Son paddle a quant à lui été a été localisé en début d'après midi au Sud Est de Moorea. Ce soir à 17h le MRCC a abandonné les recherches aériennes et maritimes. 
Disparition de Matariki


Malgré le panneau interdisant la baignade, les deux amis se lancent à l'eau
C'est à  Paea que le jeune Matariki a été vu pour la dernière fois. Les recherches, entamées à 16h par le MRCC suite à l'alerte, n'ont pas permis de retrouver un indice pouvant indiquer la position du paddleur.

Malgré le dispositif déployé jusque tard dans la nuit, notamment un hélicoptère équipé de lunettes à vision nocturne et d’un projecteur, le MRCC a dû suspendre le balayage de la zone.

Mercredi 4 mai au matin, le directeur du MRCC, Clément Jacquemin, a de nouveau mobilisé d’importants moyens aériens et nautiques pour poursuivre les recherches.

Les volontaires et bénévoles se sont mobilisés pour effectuer les recherches

L'hélicoptère, le Dauphin, assisté du Casa de l'armée de l'air mais également d'un déploiement de volontaires avec leurs embarcations ont couvert la zone de recherches où aurait pu dériver le jeune Matariki. Une surface difficilement aisée à définir.

Le Directeur du MRCC, Clément Jacquemin, déclare avoir intensifié les recherches pour retrouver Matariki ©Polyénsie 1ère

Les recherches se sont poursuivies toute la journée mais en vain. Seule la planche de Matariki a été retrouvé au large de Moorea. Une enquête a été ouverte par le procureur de la République pour «disparition dans des circonstances laissant présumer le décès ». 

La planche de Matariki avant sa disparition en mer le 3 mai à paea
Intensification des recherches pour Matariki ©Polynésie 1ère, Alexandre Le Quéré

La justice attire la vigilance des communes de la côte Ouest, des brigades de police municipale mais aussi à Moorea, afin de «retrouver un corps échoué ou immergé dans le lagon ». Selon José Thorel pour lesquels les chances sont désormais infimes de retrouver le disparu, soit le corps dérive soit il est coincé dans le récif. 

Du côté de la famille et des amis, ils sont sous le choc, mais ils gardent espoir.

Jean-Claude Henriou, le père de Matariki, garde espoir ©Polynésie 1ère


Retrouver le reportage complet ce soir dans nos éditions dès 18h30 avec le ve'a et 19h00 le JT.