L’homme d’affaire Edwin Teraiharoa est soupçonné d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds et de blanchiment d’argent. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Papeete.
Des mallettes pleines d’argent ! « On parle de plusieurs dizaines de millions de francs pacifique » selon une source judiciaire. L’alerte a été donnée par les services des douanes australiennes et néo-zélandaises.
Edwin Teraiharoa, un entrepreneur polynésien, se rendait régulièrement dans ces deux pays du Pacifique pour s’adonner à sa passion : les jeux d’argent. Il serait un habitué du casino de l’hôtel Sky city situé au cœur de la ville d’Auckland. Aujourd’hui la justice s’interroge sur la provenance de ces fonds.
Le 10 novembre 2015, sur instruction du parquet, un officier de police judiciaire de la gendarmerie s’est rendu à la mairie de Tiarei pour réquisitionner des documents. Il obtenu la copie de l’ensemble des marchés publics (appels d’offres et marchés négociés) et des conventions obtenus par la Sarl C.E.T passés avec la mairie de Hitiaa o te Ra de 2013 à aujourd’hui. Cette entreprise est gérée par l'épouse d'Edwin Teraiharoa.
Les limiers de la section de recherche de la gendarmerie cherchent à connaître les clients du Centre d’Enfouissement Technique de catégorie 3.
Les enquêteurs cherchent à savoir si l’argent destiné aux jeux provient du compte bancaire de l’entreprise familiale. Dans ce cas, il s’agirait d’abus de bien social par une personne chargée d’une mission de service public. L’enquête suit son cours.
Le code pénal prévoit des peines de cinq ans d’emprisonnement et une amende de 375 000 euros (45 millions de francs pacifique) pour abus de biens sociaux. Rappelons qu'Edwin Teraiharoa est présumé innocent tant qu'il n'est pas déclaré coupable par un tribunal.
Edwin Teraiharoa, un entrepreneur polynésien, se rendait régulièrement dans ces deux pays du Pacifique pour s’adonner à sa passion : les jeux d’argent. Il serait un habitué du casino de l’hôtel Sky city situé au cœur de la ville d’Auckland. Aujourd’hui la justice s’interroge sur la provenance de ces fonds.
Le 10 novembre 2015, sur instruction du parquet, un officier de police judiciaire de la gendarmerie s’est rendu à la mairie de Tiarei pour réquisitionner des documents. Il obtenu la copie de l’ensemble des marchés publics (appels d’offres et marchés négociés) et des conventions obtenus par la Sarl C.E.T passés avec la mairie de Hitiaa o te Ra de 2013 à aujourd’hui. Cette entreprise est gérée par l'épouse d'Edwin Teraiharoa.
Les limiers de la section de recherche de la gendarmerie cherchent à connaître les clients du Centre d’Enfouissement Technique de catégorie 3.
Les enquêteurs cherchent à savoir si l’argent destiné aux jeux provient du compte bancaire de l’entreprise familiale. Dans ce cas, il s’agirait d’abus de bien social par une personne chargée d’une mission de service public. L’enquête suit son cours.
Le code pénal prévoit des peines de cinq ans d’emprisonnement et une amende de 375 000 euros (45 millions de francs pacifique) pour abus de biens sociaux. Rappelons qu'Edwin Teraiharoa est présumé innocent tant qu'il n'est pas déclaré coupable par un tribunal.