Elections législatives 2024 : quand le second tour coïncide avec les premiers départs en vacances

Plusieurs familles réunionnaises partent en vacances à l'extérieur de l'île alors que se déroule le second tour des élections législatives
En ce premier week-end de vacances, les électeurs réunionnais seront-ils nombreux à se mobiliser pour le second tour de ces élections législatives ? Certains se sont organisés en donnant procuration à leurs proches, mais pas tous. Illustration à l'aéroport Roland-Garros à l'heure des premiers départs.

Aux Avirons, à Saint-Paul, ou encore à Saint-Denis... La participation pour ce second tour des élections législatives 2024 est en hausse aux quatre coins de La Réunion, ce dimanche 7 juillet. Preuve que nombre d'électeurs ont pu s'organiser alors que ce scrutin coïncide avec les premiers départs en vacances.

Il y a d'ailleurs des signes qui ne trompent pas. Avant même le premier tour de ces élections législatives anticipées, un grand nombre d'électeurs ont pris leurs disposition afin d'exprimer leux voix, et le nombre de procurations a encore augmenté à l'approche de ce second tour.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Législatives 2024 : Entre voyager et voter, faut-il vraiment choisir ? Certains vacanciers se sont organisés grâce aux procurations, mais pas tous

"Ca n'a pas marché sur internet !" 

A l'aéroport Roland-Garros, ce dimanche matin, ce Réunionnais installé dans l'Hexagone confirme qu'ils s'est organisé avant de prendre l'avion. "On ne pourra pas voter nous-même, mais comme on a fait nos procurations, normalement il ne devrait pas y avoir de souci", explique-t-il.

D'autres vacanciers en provenance de Paris n'ont pas pu faire de même. "J'ai pas pu voter par procuration, ça n'a pas marché sur internet !", se défend cette jeune femme. "Non, je n'ai pas eu le temps de m'organiser pour voter. Je ne vote quasiment jamais", tranche cet autre touriste.

"J'y suis allé très tôt"

Au niveau du hall des départs, ce voyageur âgé d'une cinquantaine d'années a, lui, eu le temps de glisser son bulletin dans l'urne avant de se rendre à l'aéroport. "J'y suis allé très tôt, dès l'ouverture des bureaux de vote, confie-t-il. C'était très important pour moi. C'était bien rodé, bien calé".

Mauvais timing pour cette maman qui va aller en famille à Madagascar. "Malheureusement, aujourd'hui, on n'a pas eu le temps. Il fallait venir tôt à l'aéroport et donc on n'a pas pu voter avant", reconnait-elle. Non loin de là, ce père de famille n'a, lui, pas de crainte : "C'est ma fille qui part en métropole pour un petit voyage, quand j'ai fini, je pars voter !", indique-t-il.

La soudainété de ces élections législatives en a désarçonné plus d'un. Ce qui s'est d'ailleurs ressenti par exemple dans les gendarmeries et les commissariats de police qui ont vu affluer, durant ces trois dernières semaines, un grand nombre de futurs voyageurs souhaitant faire les démarches pour les fameuses procurations.