La multiplication d'attaques de troupeaux de moutons ces dernières semaines inquiètent les éleveurs. Ils demandent un fonds de garantie pour aider financièrement la filière.
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C'est le cri d'alarme de toute une profession. Christophe Roy Belleplaine est le président de l'Association des moutons marqués Parc Naturel. Il déplore la série d'attaques que subissent les élevages depuis plus de huit mois selon lui. Les professionnels du sud seraient particulièrement concernés.
L'Association des moutons marqués demande la création d'un fonds de garantie, pour accompagner financièrement les éleveurs. "Le petit ruminant occupe la brousse en Martinique. On protège les espaces agricoles en perdition. Mais nous ne sommes pas récompensés, nous sommes perdants", se désole Christophe Roy Belleplaine. Il veut rencontrer les autorités pour expliquer la situation. "Des éleveurs de moutons vont abandonner car ils n'ont plus la capacité financière d'investir", conclut-il.
Ce sont des attaques de chiens, "des chiens nocturnes", explique-t-il. "Les propriétaires arrivent le soir à 17 heures après leur boulot. Ils lâchent les chiens. Les animaux partent. Et ce n'est que le lendemain qu'ils retournent à leur domicile", raconte Christophe Roy Belleplaine. D'après lui, depuis un an, plus de quatre cents bêtes ont été tuées, soit 25 % du cheptel de moutons en Martinique.Des éleveurs vont abandonner car ils n'ont plus la capacité financière d'investir.
L'Association des moutons marqués demande la création d'un fonds de garantie, pour accompagner financièrement les éleveurs. "Le petit ruminant occupe la brousse en Martinique. On protège les espaces agricoles en perdition. Mais nous ne sommes pas récompensés, nous sommes perdants", se désole Christophe Roy Belleplaine. Il veut rencontrer les autorités pour expliquer la situation. "Des éleveurs de moutons vont abandonner car ils n'ont plus la capacité financière d'investir", conclut-il.