Le diprion. Si son nom est mignon, son action l’est moins. Cet insecte, présent dans les sapinières de Miquelon, commence à menacer l’équilibre de la forêt boréale. Les équipes de la DTAM surveillent de près son évolution.
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« Je cherche un sapin qui fait 2 mètres à 2 mètres 50 et sur lequel je peux avoir une branche suffisamment fournie pour pouvoir compter ». Mission comptage pour Stéphanie Dutin, technicienne agricole à la DTAM.
Sur des segments de branches exposés plein sud, la scientifique recense les œufs de diprion. Cet insecte inquiète car, depuis quelques années, la forêt est malade. Lors de l’éclosion, ces œufs microscopiques cassent les épines des sapins.
Le reportage de Martine Briand et Jerôme Anger.
Pour surveiller l’évolution et l’action de cette espèce indigène, le protocole scientifique est strict. « Quand les œufs ont éclos, le comptage est beaucoup plus compliqué. Donc il faut trouver le moment où on a les œufs sur le point d’éclore mais, pas encore éclos », explique Stéphanie Dutin.
Pour l’instant, le constat n’est pas alarmant. La technicienne agricole de la DTAM est optimiste.
Le paysage de la forêt boréale a changé en seulement quelques années. Près du ruisseau de la Demoiselle, les bruits d’oiseaux ne dérangent pas. Et ce n’est pas normal selon Frank Urtizbéréa, technicien du service du développement durable à la DTAM.
Frank Urtizbéréa fait la liste des facteurs à l’origine de ces changements : « Le diprion, plus la cécidomyie, plus les espèces qui ont été introduites, plus les espèces qui arrivent de l’extérieur… On a un effet cumulé tout au long de la chaîne ». S’ajoute à cela, l’appétit des cerfs, des lapins et les changements climatiques. Mais aujourd’hui les consciences semblent s’éveiller à l’urgence environnementale, qui est de protéger ce précieux patrimoine naturel.
Sur des segments de branches exposés plein sud, la scientifique recense les œufs de diprion. Cet insecte inquiète car, depuis quelques années, la forêt est malade. Lors de l’éclosion, ces œufs microscopiques cassent les épines des sapins.
Le reportage de Martine Briand et Jerôme Anger.
Mieux vaut prévenir que guérir
Pour surveiller l’évolution et l’action de cette espèce indigène, le protocole scientifique est strict. « Quand les œufs ont éclos, le comptage est beaucoup plus compliqué. Donc il faut trouver le moment où on a les œufs sur le point d’éclore mais, pas encore éclos », explique Stéphanie Dutin.
Pour l’instant, le constat n’est pas alarmant. La technicienne agricole de la DTAM est optimiste.
« L’idée c’est vraiment de surveiller l’évolution de la population, mais pour l’instant on envisage aucun traitement. » - Stéphanie Dutin
Une biodiversité appauvrie
Le paysage de la forêt boréale a changé en seulement quelques années. Près du ruisseau de la Demoiselle, les bruits d’oiseaux ne dérangent pas. Et ce n’est pas normal selon Frank Urtizbéréa, technicien du service du développement durable à la DTAM.
« Les anciens nous diraient que quand ils venaient dans ces coins-là, surtout en lisière, ils entendaient énormément de chants d’oiseaux. » - Frank Urtizbéréa
Moins d’oiseaux et un sous-bois qui s’appauvrit : le diprion n’est pas le seul responsable
Frank Urtizbéréa fait la liste des facteurs à l’origine de ces changements : « Le diprion, plus la cécidomyie, plus les espèces qui ont été introduites, plus les espèces qui arrivent de l’extérieur… On a un effet cumulé tout au long de la chaîne ». S’ajoute à cela, l’appétit des cerfs, des lapins et les changements climatiques. Mais aujourd’hui les consciences semblent s’éveiller à l’urgence environnementale, qui est de protéger ce précieux patrimoine naturel.