Un étudiant en Master 1 des Droits des Affaires conteste le choix de l’université de ne pas le retenir pour la 2è année alors que la 1ère a été validée. Il espère que sa dyslexie n’en est pas la raison. Il a engagé avec elle un bras de fer juridique.
Il devrait être en train de souffler après une année validée en Master 1 des Droits des affaires, au lieu de cela Julien (prénom d’emprunt) se retrouve devant le tribunal administratif de Saint-Denis pour contester la décision de l’Université de la Réunion de ne pas le sélectionner pour la 2è année. Le jeune de 21 ans est dyslexique et dysorthographique, il espère que ce n’est pas cela qui explique ce refus. « J’ai aucun motif de refus de la part de l’université. Je ne sais pas quoi faire, d’où mon recours ».
A l’audience, son avocat a plaidé l’illégalité de la sélection entre le master 1 et le master 2.
De son côté, l’Université a soutenu que la procédure de sélection a été respectée selon les textes en vigueur. Sur les80 étudiants en Master 1, seuls 20 pouvaient être admis en 2è année. Le tribunal administratif rendra sa décision dans les deux jours.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Willy Thévenin
A l’audience, son avocat a plaidé l’illégalité de la sélection entre le master 1 et le master 2.
« Il a validé la première moitié de son diplôme et à la moitié de son sprint on lui stop, ce n’est pas possible ! Le législateur lui-même a dit que celui qui a commencé à valider devait avoir l’opportunité et la chance de le terminer. C’est la raison pour laquelle je pense que cette décision, que j’attaque au tribunal administratif de la Réunion, est illégale au regard du droit des étudiants à la poursuite de leurs études », explique maître Florent Verdier.
De son côté, l’Université a soutenu que la procédure de sélection a été respectée selon les textes en vigueur. Sur les80 étudiants en Master 1, seuls 20 pouvaient être admis en 2è année. Le tribunal administratif rendra sa décision dans les deux jours.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Willy Thévenin
Reportage
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