Dès 08h00 une centaine de personnes se sont rendues à la préfecture afin de protester contre le silence de l’État face à la motion remise au premier ministre lors de son déplacement éclair en Guyane.
Chants et prises de paroles devant la préfecture :
Chants, prises de paroles des leaders syndicaux et membres des collectifs de défense de la santé, étaient au programme de la première partie de la matinée. Les manifestants ont brandi des pancartes blanches barrées d’une croix rouge symbolisant chacune des victimes guyanaises du Coronavirus.
Face à face dans le calme et feu de palettes :
Les forces de l’ordre et les manifestants se sont fait face dans le calme, jusqu’au moment où ces derniers ont incendié des palettes et de vieux pneus. Les bureaux de la préfecture se sont vite retrouvés envahis par une épaisse fumée noire, qui a obligé à l’évacuation d’une partie des bureaux. Un personnel de l'administration a alors essayé d'éteindre les flammes, sous les moqueries de la foule, avant que les policiers ne le fassent reculer, pour agrandir le périmètre de sécurité et permettre l’intervention des pompiers.
Au même instant les conseillers territoriaux réunis en séance plénière à la CTG, ont discuté de la réponse du gouvernement. Un courrier adressé au préfet Marc Del Grande, à Patrice Latron, préfet-directeur de crise et Clara De Bort, directrice de l’ARS.
Le réponse du gouvernement :
De son côté au Sénat, Georges Patient a de nouveau interpellé le gouvernement, sur les principales revendications des élus signataires de la motion, à savoir la création d’un CHU et la venue de renforts, notamment de médecins cubains. Sans obtenir de réponse satisfaisante de la part de Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’autonomie.