Gendarmes agressés à Bandrélé : "des actes odieux" dénonce le Rassemblement national

L'hélicoptère transporte les militaires au mont Benara.
Le Rassemblement national a réagi dans un communiqué à l'agression de gendarmes ce samedi à Bandrélé, en dénonçant une "situation devenue très grave" et en appelant à la mise en place de l'état d'urgence. Du côté des autorités, aucune information n'a été communiquée sur l'avancement de l'enquête.

"La situation est devenue très grave", réagi dans un communiqué ce dimanche 14 juillet le Rassemblement national. La veille, des gendarmes ont été agressés à Bandrélé et des armes auraient été dérobées. "Nous condamnons fermement ces actes odieux qui montrent bien l’abandon de Mayotte par ce gouvernement qui refuse toujours de déclarer l’état d’urgence", résume le parti. "Attaquez des forces de l’ordre, ce sont des terroristes en France hexagonale."

Aucune communication sur l'enquête

Dans un premier temps, la gendarmerie a annoncé la mise en place d'un dispositif "pour retrouver les agresseurs." Le stade de la commune a même été utilisé comme héliport pour transporter les militaires sur place. Un poste de commandement du GIGN a été installé à la mairie, selon nos sources qui évoquent le vol d'armes et de chargeurs aux forces de l'ordre sur les hauts de Bénara.

Ce point n'a été confirmé ni par la gendarmerie ni par le parquet. À ce stade, c'est l'omerta, aucune information n'a été communiquée sur le nombre de gendarmes agressés, la raison de leur présence sur place, le nombre d'agresseur, le déroulé des faits ou encore l'éventuelle interpellation d'un ou plusieurs suspects.