Grève des chauffeurs de bus , un accord a été trouvé pour l'extension des conventions collectives nationales

La grève des conducteurs de bus qui a privé les élèves de Mayotte de transports scolaires avait entrainé des tensions dans plusieurs communes avec des barrages routiers érigés par des élèves.
Une extension de la convention collective nationale des transports scolaires va être actée.  

 
Après une matinée de fortes tensions qui ont paralysé toute l’île , le préfet a réuni les élus du département , ainsi que les représentants des conducteurs de bus pour une réunion de médiation. Il s’agissait là de trouver un accord de sortie de crise afin de permettre aux élèves d’être transportés dans leurs établissements scolaires respectifs.

Après la réunion le préfet Jean-François Colombet s’est déplacé au dépôt de bus de Matis à Longoni pour présenter aux salariés l’accord proposé à la signature des représentants syndicaux .
Un accord qui permettrait de transposer la convention collective nationale à Mayotte dans le domaine des transports scolaires. Le MEDEF a acté le principe. Une réunion est prévue ce jeudi 3 septembre à la DIECTE afin de finaliser cet accord professionnel qui reprendrait les termes d’une convention collective nationale. Celle-ci  s’appliquerait donc à  Mayotte sur les transports scolaires .

"ça serait une première historique"

s’est réjoui Jean-François Colombet le préfet de Mayotte.

Une convergence Sociale au forceps et au prix de plusieurs tensions notamment à cause des barrages érigés par les écoliers. Pour autant le ramassage scolaire ne retrouvera pas un fonctionnement normal avant le lundi 7 septembre, le temps de remettre en état les véhicules après plusieurs jours à l’arrêt.   
Pour rappel, la principale revendication des conducteurs de bus, aujourd’hui salariés de Matis, actuel  détenteur du marché des transports scolaires, portait sur la reprise du personnel lors de l’attribution du prochain marché. Une clause qui ne figure pas dans le marché qui vient d’être lancé par le département. Avec l’extension probable de la convention collective nationale à Mayotte, une correction pourrait être apportée au grand soulagement des chauffeurs des bus et sans doute aussi des 24000 élèves de Mayotte qui prennent les transports scolaires tous les jours.
Le journal du 2 septembre