Un grand léwoz, un moment de communion où artistes, tambouyé, danseurs et spectateurs se sont réunis pour célébrer ensemble, et faire résonner l’âme du gwo ka en mémoire de Ti Céleste.
Les chants traditionnels, portés par la ferveur collective, ont rappelé l’importance de Ti-Céleste dans la préservation de la culture guadeloupéenne. Le léwoz, dans toute sa puissance et sa spiritualité, était un rappel vibrant que son esprit vit toujours à travers cette musique. Et ceux qui en parlent le mieux sont ceux qui ont compté dans sa vie et qui ont joué avec lui.
Dix ans après sa disparition, Ti Céleste reste une figure essentielle de la musique traditionnelle guadeloupéenne. Son œuvre, empreinte de sagesse et de passion, continue de guider et d’inspirer. À Gourbeyre, ce vendredi soir, c’est toute une communauté qui s’est levée pour dire qui a tenu à faire entendre que, si l'homme n'est plus, sa musique est encore bien présente.
Cet hommage vibrant a montré que, bien que Ti Céleste ne soit plus physiquement parmi nous, il reste à jamais présent dans le cœur de son peuple et dans chaque battement de tambour.