L’abaissement de 10 kilomètres/heure de la vitesse maximale autorisée sur les routes à double sens actuellement à 90 km/heure ne sera pas forcément généralisée à tout le réseau de la Guadeloupe. L'Etat espère que son application fera baisser le nombre de morts sur les routes guadeloupéennes
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La vitesse est la première cause des accidents mortels en France (31 %). Le réseau routier sur lequel les accidents mortels sont les plus fréquents est celui des routes à double sens sans séparateur central (55% de la mortalité routière). Dès le 1er juillet 2018, la vitesse maximale autorisée passera de 90 à 80 km/h sur ces routes où la mortalité routière est la plus forte.
En Guadeloupe où l'on compte déjà 3 morts sur les routes depuis le 1er janvier (dont deux durant ce week-end du 3/4 février), l'Etat compte beaucoup sur cette mesure. Elle vise en effet à réduire le nombre de tués dans des accidents de la circulation. Mais des analyses seront réalisées pour déterminer les routes retenues.
L'impact escompté
Selon les experts du Conseil national de la sécurité routière, une réduction de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central - limitée à 90 km/h - permettrait de sauver entre 300 et 400 vies par an pour la France entière.
En effet, cette portion du réseau routier est celle sur laquelle les accidents mortels sont les plus fréquents : en 2016, plus de la moitié de la mortalité routière (55 %), soit 1 911 personnes tuées, est survenue sur les routes bidirectionnelles hors agglomération, majoritairement limitées à 90 km/h.
Une telle mesure présente également l’avantage d’améliorer la fluidité du trafic et de diminuer les émissions polluantes dans l’environnement.
Les effets de la vitesse sur la conduite
La Sécurité Routière l'affirme : la distance d’arrêt est égale au cumul de la distance parcourue pendant le temps de réaction et de la distance de freinage. De fait, plus la vitesse d'un véhicule est élevée, plus la distance d'arrêt sera grande. Avec ce changement de vitesse, la distance d'arrêt sera donc réduite, diminuant ainsi les risques de collisions.
En Guadeloupe où l'on compte déjà 3 morts sur les routes depuis le 1er janvier (dont deux durant ce week-end du 3/4 février), l'Etat compte beaucoup sur cette mesure. Elle vise en effet à réduire le nombre de tués dans des accidents de la circulation. Mais des analyses seront réalisées pour déterminer les routes retenues.
Loïc Grosse, le directeur de cabinet du préfet, en charge des questions de sécurité.
Selon les experts du Conseil national de la sécurité routière, une réduction de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central - limitée à 90 km/h - permettrait de sauver entre 300 et 400 vies par an pour la France entière.
En effet, cette portion du réseau routier est celle sur laquelle les accidents mortels sont les plus fréquents : en 2016, plus de la moitié de la mortalité routière (55 %), soit 1 911 personnes tuées, est survenue sur les routes bidirectionnelles hors agglomération, majoritairement limitées à 90 km/h.
Une telle mesure présente également l’avantage d’améliorer la fluidité du trafic et de diminuer les émissions polluantes dans l’environnement.
Les effets de la vitesse sur la conduite
La Sécurité Routière l'affirme : la distance d’arrêt est égale au cumul de la distance parcourue pendant le temps de réaction et de la distance de freinage. De fait, plus la vitesse d'un véhicule est élevée, plus la distance d'arrêt sera grande. Avec ce changement de vitesse, la distance d'arrêt sera donc réduite, diminuant ainsi les risques de collisions.