Comme le bon sens populaire, le projet 1000 Kaz sové pou 1000 fanmi an kaz apparait comme une évidence à l’architecte Emile Romney.
Répondre à un besoin oui, mais ces "kaz" à l’abandon visibles dans nos communes et sur le territoire sont bien souvent des patrimoines privés en indivision. Il s'agit alors de savoir comment s’en saisir et comment impliquer les familles dans ce projet de restauration.
Mais cette volonté de restaurer un certain type d’habitat est-elle compatible avec notre manière de vivre aujourd’hui ? Selon Emile Romney, architecte et porteur du projet "1000 kaz sové", l’idée que l’on se fait de l’habitat en Kaz, doit évoluer.
Tous les acteurs, qu’ils soient publics comme les collectivités, la Dac, les bailleurs, l’établissement public foncier, mais aussi les familles qui, plutôt que se déchirer et voir perdu un bien familial, pourraient choisir la restauration pour une sauvegarde. Aussi fonds publics et fonds privés devraient intervenir dans ce dossier.
L'exemple de Pointe Noire est éloquent en la matière.
Au-delà de ces restaurations, dans sa proposition Emile Romney veut inciter au développement de filières de construction autour du bois et des savoir-faire locaux. Comme un espoir d’une nouvelle vie donnée à un habitat perdu.