C’est aujourd’hui la 30ème édition de la journée mondiale du refus de la misère. En Guadeloupe, il existe peu d’indicateurs pour un suivi chiffré mais chacun s’accorde à estimer que de plus en plus de familles connaissent des difficultés pour s’alimenter au quotidien.
Guadeloupe 1ère•
Au fil des années, la pauvreté change de visage dans l’Hexagone comme chez nous en Guadeloupe. Elle touche de plus en plus d'enfants, de familles, notamment monoparentales, et de plus en plus de jeunes, des étudiants.
Le thème de cette 30ème journée du refus de la misère est "Répondre à l'appel du 17 octobre pour éliminer la pauvreté: un chemin vers des sociétés pacifiques et inclusives".
Une épicerie solidaire propose une alimentation de qualité
L'association 119 a reçu plus de 800 familles en 2016. Le dispositif consiste à acheter, sous condition de ressources, des produits de consommation courante a moindre coût. Depuis quelques année le public bénéficiaire a beaucoup évolué.
Pour Liliane Guillaume, la présidente de l’association alternative 119, cette précarité est bien présente chez nous.
Liliane Guillaume, la présidente de l’association alternative 119
Au 1er juin 2017, l'Insee situait le seuil de pauvreté à 588 euros mensuels en Guadeloupe, contre 1 000 euros, dans l'Hexagone. 12% des ménages guadeloupéens vivent en dessous de ce seuil de pauvreté.
En 2015, l'institut chiffrait le taux de pauvreté à 19% en Guadeloupe, 21% en Martinique et 44% en Guyane.
L'an dernier, le secours catholique est venu en aide à 12 394 personnes dans notre département.