Un état de fait qui est dû à une raison évidente puisque, dans l’attente des résultats des analyses de l’ARS, l’eau demeure impropre à la consommation et donc à plus forte raison impropre à toute activité hospitalière.
Le CHU doit donc compter sur ses propres réserves d’eau potable. Selon des sources concordantes, le niveau de ces dernières serait désormais de 45%. Or l’établissement hospitalier consomme en moyenne 600 m3 d’eau par jour.
Et nous sommes à la veille d’un week-end pascal. Bref, certains au CHU commencent à faire montre d’une certaine nervosité. Une réunion de crise s'est d’ailleurs tenue en mi-journée.
Du côté de la Préfecture, on indique avoir demandé au SMGEAG de prendre toutes les dispositions nécessaires pour réalimenter au plus vite le CHU en eau potable, en clair de remplir les réserves d’eau.