200 000 euros pour relancer la lutte contre la vie chère

Ce matin, à Basse-Terre, une convention de partenariat a été signée entre L’Etat, la Région et l’Union des associations de consommateurs agréées avec un objectif commun : lutter contre la vie chère.
Ce matin, à Basse-Terre, une convention de partenariat a été signée entre L’Etat, la Région et l’Union des associations de consommateurs agréées avec un objectif commun : lutter contre la vie chère. Conduit autour d’un observatoire, ce projet vise à sensibiliser la population guadeloupéenne à cette problématique sociale.

Une signature, suivie d’une poignée de main entre l'Etat, la Région et l’Union des associations de consommateurs agréées. Une image forte qui marque une alliance dans la lutte contre la vie chère. Avec à la clé, un observatoire pour garantir davantage de transparence contre certaines pratiques commerciales jugées abusives. 

Une signature, suivie d’une poignée de main entre l'Etat, la Région et l’Union des associations de consommateurs agréées pour lutter contre la vie chère.

Ce qui est important, c'est le contrôle démocratique, de rendre public les prix. Souvent, effectivement, on n'a pas la connaissance des prix, de leur évolution, des marges, etc. Grâce aux associations consuméristes dont c'est le travail, on va avoir une meilleure connaissance des prix, c'est cela qui va contribuer à la diminution de la vie chère.

Xavier Lefort, préfet de Guadeloupe

Xavier Lefort, préfet de Guadeloupe

Cet enjeu, au coeur des crispations sociales durant la crise de 2009, sera piloté autour d’un collectif : 
celui de l’Union de l’association des consommateurs. Ce dernier envisage de sensibiliser la population à cette problématique.

Il faut que nous nous intéressions à notre population, il faut qu'on la mette au courant, qu'on aille à sa rencontre dans nos associations de locataires. Chaque fois que nous avons des rencontres, il faut absolument qu'on voit tout le monde faire passer le message parce que depuis le mouvement LKP, en 2009, on a parlé de cela et on n'a jamais rien vu. Maintenant, en 2024, il faut que nous fassions ce qu'il faut pour pouvoir tout mettre en place, surtout arriver à faire comprendre à notre population qu'il faut qu'elle rentre elle aussi dans cette structure.

Camille César-Auguste, président de la CLCV71 et représentant de l'UACAZ

Camille César-Auguste, président de la CLCV71 et représentant de l'UACAZ

Un projet de 200 000 euros soutenu par l’Etat mais aussi par la Région qui espère une avancée rapide.

J'espère que d'ici la fin du mois, nous aurons des premières réponses pour pouvoir vraiment savoir si la population est satisfaite du travail fait. Et comme l'a dit le préfet, on espère qu'il y aura une réduction de prix entre les différents marchés et ce que nous payons ici. Et nous irons plus loin encore concernant la production locale et les matériaux achetés sur le territoire.

Ary Chalus, président du Conseil régional de la Guadeloupe

Ary Chalus, président du conseil régional de la Guadeloupe

A long terme, cette collaboration ambitionne de réduire les écarts de prix entre la Guadeloupe et l’Hexagone.