Alors que le Président de la République s’est exprimé dimanche sur le calendrier qu’il entendait appliquer pour la réalisation de ses projets, le Ministre des Outremers, Victorin Lurel s’est exprimé sur Guadeloupe 1ere. Extraits.
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Au moment où l’on sent monter l’impatience, le Ministre des Outremers, Victorin Lurel affirme sa volonté de présenter son projet de loi avant la date prévue. Il s’est aussi exprimé en radio, puis en télévision, sur divers sujets.
Sur la situation préoccupante de l’emploi et les contrats d’avenir
Du fait de la situation, le calendrier sera raccourci. La Guadeloupe demande au moins 4000 postes, mais je ne veux pas annoncer de chiffres, pour ne pas susciter de déception. Il y aura des critères objectifs, avec des redéploiements ou des écrêtements, mais en tous cas, nous aurons des calculs transparents.
Sur les carburants
Le problème du prix des carburants doit prendre en compte le lieu de l’approvisionnement. Les prix peuvent-ils être les mêmes si on importe du pétrole de Curacao ou du Venezuela ? Curacao peut raffiner aux normes européennes, mais il se pose ensuite un problème de stockage. Les cuves existantes appartiennent à la SARA. Nous devrons obligatoirement trouver un accord avec toutes les branches socioprofessionnelles de la filière.
Sur la vie chère…
Il faut renforcer la concurrence. Cela peut susciter une opposition idéologique et crispée, mais il faut impérativement casser les mécanismes qui sont à l’œuvre. Je peux comprendre l’impatience de nos populations, mais ce n’est pas en 120 jours que l’on va casser des schèmes qui sont dans nos têtes depuis longtemps, trop longtemps. Je veux m’attaquer à la structure même du processus. Prenons l’exemple du transport maritime. La situation est celle d’un quasi monopole, mais il faut maintenant justifier du monopole. Il y a aujourd’hui une volonté politique et le projet de loi que je présenterai au parlement sera –je l’espère- enrichi par le débat pour une mise en œuvre au plus tôt, dans le respect du droit national, mais aussi européen. J’espère que ce projet de loi que je place entre pragmatisme et réalisme, sera présenté avant la fin de l’année, pour que les négociations effectives avec les socioprofessionnels interviennent très vite. J’insiste sur la nécessité de la consultation et de la négociation.
Sur la situation préoccupante de l’emploi et les contrats d’avenir
Du fait de la situation, le calendrier sera raccourci. La Guadeloupe demande au moins 4000 postes, mais je ne veux pas annoncer de chiffres, pour ne pas susciter de déception. Il y aura des critères objectifs, avec des redéploiements ou des écrêtements, mais en tous cas, nous aurons des calculs transparents.
Sur les carburants
Le problème du prix des carburants doit prendre en compte le lieu de l’approvisionnement. Les prix peuvent-ils être les mêmes si on importe du pétrole de Curacao ou du Venezuela ? Curacao peut raffiner aux normes européennes, mais il se pose ensuite un problème de stockage. Les cuves existantes appartiennent à la SARA. Nous devrons obligatoirement trouver un accord avec toutes les branches socioprofessionnelles de la filière.
Sur la vie chère…
Il faut renforcer la concurrence. Cela peut susciter une opposition idéologique et crispée, mais il faut impérativement casser les mécanismes qui sont à l’œuvre. Je peux comprendre l’impatience de nos populations, mais ce n’est pas en 120 jours que l’on va casser des schèmes qui sont dans nos têtes depuis longtemps, trop longtemps. Je veux m’attaquer à la structure même du processus. Prenons l’exemple du transport maritime. La situation est celle d’un quasi monopole, mais il faut maintenant justifier du monopole. Il y a aujourd’hui une volonté politique et le projet de loi que je présenterai au parlement sera –je l’espère- enrichi par le débat pour une mise en œuvre au plus tôt, dans le respect du droit national, mais aussi européen. J’espère que ce projet de loi que je place entre pragmatisme et réalisme, sera présenté avant la fin de l’année, pour que les négociations effectives avec les socioprofessionnels interviennent très vite. J’insiste sur la nécessité de la consultation et de la négociation.