Interrogée mardi sur RTL, Elham Rupert, la femme de Thierry Rupert, est revenue sur l’état de santé de son mari et sur les circonstances de cette situation. Elle remercie les gens pour leur soutien et souhaite sensibiliser les clubs aux gestes de premiers secours.
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Elle s’exprimait publiquement pour la première fois ce mardi. La femme de Thierry Rupert, ancien basketteur professionnel, passé par Antibes, Limoges ou encore Le Mans, qui a mis un terme à sa carrière après son malaise le 15 mai dernière à l’entraînement à Dijon, est revenu sur RTL sur la situation, critique, dans laquelle se trouve son mari et sa famille. "Après son malaise, les médecins ont décelé une maladie cardiaque. Son état détérioré sans explication, sans qu’ils n’aient eu le temps de réagir", a-t-elle raconté. L’accident est grave, mais là où il prend des tournures dramatiques, c’est lorsque ni la Sécurité Sociale ni les assurances ne couvrent la famille.
"La Sécu ne veut pas reconnaître l’accident du travail, alors que le malaise a bien eu lieu pendant l’entraînement. J’ai reçu un courrier qui me stipulait que l’accident du travail n’était pas reconnu. J’ai entrepris depuis des démarches administratives pour contester. C’est très long et je n’ai pas de réponses. Les assurances, elles, excluaient les pathologies cardiaques car il y avait un antécédent dans la famille de Thierry. Elles ont donc décidé de ne pas couvrir les pathologies cardiaques. C’est nous qui avions décidé de dire la vérité sur les antécédents médicaux du père de Thierry", a-t-elle assuré. L’honnêteté du couple se retourne aujourd’hui contre lui. La famille touche des "indemnités dérisoires", loin du salaire "très convenable" perçu par Thierry Rupert du temps de sa carrière. "Cela fait plus de 4 mois qu’on n’a pas de revenus, je puise donc dans les réserves. La situation va bientôt être critique car une personne dans le coma, dans un état végétatif, c’est très long", a-t-elle rappelé.
Touchée par la mobilisation
Le microcosme du basket français s’est ému de cette situation et a donc décidé de réagir en appelant aux dons. Un élan de générosité qui a "touché" Elham Rupert. "J’ai accepté de témoigner pour attirer l’attention des clubs sur le fait que les joueurs ne sont pas formé aux gestes de premiers secours. Cela arrive plus souvent que ce que l’on pense. C’est mon principal combat, que les clubs organisent une journée pour former les joueurs à ces gestes. Des vies peuvent être sauvées. Dans son malheur, mon mari a eu la chance de faire un malaise respiratoire, mais à 24h près, il aurait pu faire une mort subite". La suite ? L’optimisme n’est guère de mise puisque selon les médecins, "Thierry ne se réveillera pas et s’il se réveillait un jour, ce serait avec de très grosses séquelles. Pour ma part, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Actuellement, je me bats pour le faire rapatrier au Mans (où vit sa famille, ndlr), dans un centre spécialisé pour les gens dans le coma". Le combat continue…
"La Sécu ne veut pas reconnaître l’accident du travail, alors que le malaise a bien eu lieu pendant l’entraînement. J’ai reçu un courrier qui me stipulait que l’accident du travail n’était pas reconnu. J’ai entrepris depuis des démarches administratives pour contester. C’est très long et je n’ai pas de réponses. Les assurances, elles, excluaient les pathologies cardiaques car il y avait un antécédent dans la famille de Thierry. Elles ont donc décidé de ne pas couvrir les pathologies cardiaques. C’est nous qui avions décidé de dire la vérité sur les antécédents médicaux du père de Thierry", a-t-elle assuré. L’honnêteté du couple se retourne aujourd’hui contre lui. La famille touche des "indemnités dérisoires", loin du salaire "très convenable" perçu par Thierry Rupert du temps de sa carrière. "Cela fait plus de 4 mois qu’on n’a pas de revenus, je puise donc dans les réserves. La situation va bientôt être critique car une personne dans le coma, dans un état végétatif, c’est très long", a-t-elle rappelé.
Touchée par la mobilisation
Le microcosme du basket français s’est ému de cette situation et a donc décidé de réagir en appelant aux dons. Un élan de générosité qui a "touché" Elham Rupert. "J’ai accepté de témoigner pour attirer l’attention des clubs sur le fait que les joueurs ne sont pas formé aux gestes de premiers secours. Cela arrive plus souvent que ce que l’on pense. C’est mon principal combat, que les clubs organisent une journée pour former les joueurs à ces gestes. Des vies peuvent être sauvées. Dans son malheur, mon mari a eu la chance de faire un malaise respiratoire, mais à 24h près, il aurait pu faire une mort subite". La suite ? L’optimisme n’est guère de mise puisque selon les médecins, "Thierry ne se réveillera pas et s’il se réveillait un jour, ce serait avec de très grosses séquelles. Pour ma part, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Actuellement, je me bats pour le faire rapatrier au Mans (où vit sa famille, ndlr), dans un centre spécialisé pour les gens dans le coma". Le combat continue…