Le tribunal administratif de Basse-Terre a ordonné ce mercredi la suspension des épandages aériens.
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C’est une belle victoire pour les écologistes. Le tribunal de Basse-Terre a ordonné ce mercredi la suspension des épandages aériens. Le tribunal avait été saisi en référé par quatre associations écologistes.
Jusque à présent, dans le cadre de la lutte contre la cercosporiose, les planteurs de bananes bénéficiaient d’une dérogation accordée par le préfet. Ils pouvaient alors épandre leurs pesticides par voie aérienne, une pratique pourtant interdite par l’Union européenne. C’est cette dérogation qui doit être "évaluée et transparente", a estimé le tribunal administratif de Basse-Terre qui préfère avancer le principe de précaution. Ce dernier s’est interrogé sur l’absence d’évaluation spécifique autour de l’utilisation du Banol par épandage.
Alors que de nouveaux mélanges sans Banol sont actuellement expérimentés, en cas de résultats concluants, rien n’empêche les producteurs de bananes de déposer une nouvelle demande de dérogation auprès du préfet.
Jusque à présent, dans le cadre de la lutte contre la cercosporiose, les planteurs de bananes bénéficiaient d’une dérogation accordée par le préfet. Ils pouvaient alors épandre leurs pesticides par voie aérienne, une pratique pourtant interdite par l’Union européenne. C’est cette dérogation qui doit être "évaluée et transparente", a estimé le tribunal administratif de Basse-Terre qui préfère avancer le principe de précaution. Ce dernier s’est interrogé sur l’absence d’évaluation spécifique autour de l’utilisation du Banol par épandage.
Alors que de nouveaux mélanges sans Banol sont actuellement expérimentés, en cas de résultats concluants, rien n’empêche les producteurs de bananes de déposer une nouvelle demande de dérogation auprès du préfet.