Le drame s’est produit à Boisvin, aux Abymes. Carol Udol, infirmière, a été poignardée à mort, samedi, vers 8h du matin.
Une dispute conjugale serait à l’origine de la mort de la jeune femme et son ami s’est spontanément présenté devant les autorités. Il a été mis en garde à vue avant sa probable mise en examen dès lundi matin, il aurait avoué être l’auteur des coups de couteaux qui ont provoqué la mort. Apparemment le couple vivait séparément et la jalousie serait à l’origine de la dispute entre la victime et son meurtrier. L’homme qui s’est présenté aux forces de l’ordre, rendait régulièrement visite à la victime.
Le médecin légiste effectuera l’autopsie du corps mardi.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit en Guadeloupe, où, déjà, à de trop nombreuses reprises, la violence accompagne les différends dans les couples. Le samedi 15 septembre dernier, une marche contre la violence était organisée à Basse-Terre. Les manifestants ont dit leur horreur après les crimes commis, quelques semaines plus tôt, sur Corinne Marcel (Basse-Terre) et Nathalie Elmacin (Gourbeyre).
De nombreuses femmes sont victimes de violence. Certaines arrivent à porter plainte, d’autre enlèvent leur plainte aussitôt, d’autres encore n’ont pas la force de le faire. Différentes associations tentent de leur venir en aide, c’est le cas d’initiative éco, qui a une antenne en Guadeloupe ; le gouvernement a aussi mis en place une campagne de communication et différentes actions. Des initiatives qui prouvent, si besoin était, la détresse dans laquelle sont les victimes de violences qui, souvent, non seulement n’osent pas en parler, mais aussi, cachent leurs souffrances.
Lisez le texte de Georges Combé sur le "Phénomène de violence en Guadeloupe" - extrait de Etudes guadeloupéennes
Le médecin légiste effectuera l’autopsie du corps mardi.
Une violence trop présente en Guadeloupe
Ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit en Guadeloupe, où, déjà, à de trop nombreuses reprises, la violence accompagne les différends dans les couples. Le samedi 15 septembre dernier, une marche contre la violence était organisée à Basse-Terre. Les manifestants ont dit leur horreur après les crimes commis, quelques semaines plus tôt, sur Corinne Marcel (Basse-Terre) et Nathalie Elmacin (Gourbeyre).
Des femmes maltraitées
De nombreuses femmes sont victimes de violence. Certaines arrivent à porter plainte, d’autre enlèvent leur plainte aussitôt, d’autres encore n’ont pas la force de le faire. Différentes associations tentent de leur venir en aide, c’est le cas d’initiative éco, qui a une antenne en Guadeloupe ; le gouvernement a aussi mis en place une campagne de communication et différentes actions. Des initiatives qui prouvent, si besoin était, la détresse dans laquelle sont les victimes de violences qui, souvent, non seulement n’osent pas en parler, mais aussi, cachent leurs souffrances. Lisez le texte de Georges Combé sur le "Phénomène de violence en Guadeloupe" - extrait de Etudes guadeloupéennes