Meurtre de Monique Cétout : le meurtrier présumé avait déjà été condamné

Il s’appelle Michel et c’est lui qui a conduit les gendarmes jusqu’à la dépouille de Monique Cétout, dans un ravin, sur la route des Mamelles. Il avait déjà été condamné à un an avec sursis.
Ce serait donc un nouveau drame passionnel. Monique Cétout avait déjà signalé les sévices dont elle était la victime. Cette femme de 37 ans avait déjà été séquestrée par son compagnon, Michel,  qui a été condamné à un an de sursis par le tribunal correctionnel de Basse-Terre. A l’époque, en avril, Monique avait porté plainte, pour finalement, retirer celle-ci. Et le couple s’était réconcilié.


Rupture refusée

Mais la violence se serait de nouveau immiscée dans le couple, lorsque Monique a annoncé à Michel sa décision de rompre. Cette fois, pas de séquestration, mais un passage à l’acte, avec un couteau de cuisine. Pour le moment, l’enquête est ouverte et le compagnon de Monique, coupable présumé, est déféré aujourd’hui devant le parquet, présenté à un juge d’instruction. Il sera certainement mis en examen pour homicide volontaire.


Violent une fois, violent toujours

C’est le même Michel qui a conduit les gendarmes sur la route des Mamelles et leur a montré le corps de Monique, au fond d’un ravin, à 6 mètres de contrebas. Agé d’une quarantaine d’année, connu des services de police, il est en train de raconter son histoire, sa version des faits.


Quatre enfants

Pour l’heure, Monique Cétout laisse derrière elle quatre orphelins, en état de choc après la terrible découverte. Leur état a nécessité un suivi psychologique hospitalier. Les proches de Monique témoignent unanimement de sa gentillesse. 


Témoignage exceptionnel

Un autre cas, maintenant, avec le témoignage exceptionnel d'une femme victime de violence. Sa voix est changée, mais on ressent bien, à l'entendre, le stress, l'angoisse et la peur que génère le harcellement dont elle est victime :