C’est aujourd’hui 1er décembre que le système de télédétection des femmes victimes de violence entre en action. Pour le moment, deux départements seulement utilisent cette procédure.
La prise en charge du dispositif se fera par la région, le département, l’état. Le suivi sera effectif et la procédure très simple : il suffira à la femme victime de violence, d’appuyer sur un simple bouton et aussitôt, le déroulé des opérations commencera. Il y a un GPS à l’intérieur des téléphones, qui permet de géolocaliser la femme en détresse.
Pour le moment, 6 femmes pourraient bénéficier de ce système en Guadeloupe. Les personnes concernées doivent avoir déjà déposé plainte pour violence familiale. Une main courante ne suffit pas, seule la plainte compte pour bénéficier de ce téléphone. Mais les relations entre les femmes victimes et leurs bourreaux sont souvent complexes. Il n’est pas rare qu’une femme porte plainte et finalement retire celle-ci, expliquant aux enquêteurs qu’elle s’est réconciliée avec l’homme qui, pourtant l’a battue. Cela a été par exemple le cas de Monique Cétout, avant qu’elle ne soit tuée.
En Guadeloupe, 95% des faits de violence émanent de la cellule familiale. En 2011, on a relevé 884 faits de violence en milieu familial. Les femmes sont les premières victimes. L’actualité de ces dernières semaines met l’accent sur la dureté avec laquelle elles sont traitées, au risque de leur vie. On estime qu'une femme sur dix est victime de violence conjugale.
Un numéro de téléphone existe, pour venir en aide à celles qui souhaiteraient en parler : 3919.
Une demande avérée
Pour le moment, 6 femmes pourraient bénéficier de ce système en Guadeloupe. Les personnes concernées doivent avoir déjà déposé plainte pour violence familiale. Une main courante ne suffit pas, seule la plainte compte pour bénéficier de ce téléphone. Mais les relations entre les femmes victimes et leurs bourreaux sont souvent complexes. Il n’est pas rare qu’une femme porte plainte et finalement retire celle-ci, expliquant aux enquêteurs qu’elle s’est réconciliée avec l’homme qui, pourtant l’a battue. Cela a été par exemple le cas de Monique Cétout, avant qu’elle ne soit tuée.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
En Guadeloupe, 95% des faits de violence émanent de la cellule familiale. En 2011, on a relevé 884 faits de violence en milieu familial. Les femmes sont les premières victimes. L’actualité de ces dernières semaines met l’accent sur la dureté avec laquelle elles sont traitées, au risque de leur vie. On estime qu'une femme sur dix est victime de violence conjugale.Un numéro de téléphone existe, pour venir en aide à celles qui souhaiteraient en parler : 3919.
Voyez le reportage de Thierry Philippe :
Le reportage de Thierry Philippe à Basse-Terre