Alerte à la ciguatera. Depuis janvier 2012, on compte 30 intoxications, liées à la consommation de poissons.
Communiqué de la préfecture :
La chair de ces poissons est alors vénéneuse du fait de la présence de cette toxine appelée ciguatoxine. La toxine s'accumule progressivement dans la chaîne alimentaire et les poissons prédateurs, notamment les individus les plus âgés et donc de taille importante, sont les plus contaminés. Les espèces présentant un danger sont listées par l’arrêté préfectoral N° 2002-1249 et interdites à la consommation : barracudas, carangue jaune, sériole, pagres à dents de chiens et pages jaunes de plus d'1 kg... (voir la plaquette ci-jointe).
Depuis le début de l’année 2012, 30 intoxications par la ciguatera occasionnant 57 malades ont été confirmées en Guadeloupe. Ces cas sont essentiellement liés à la consommation de vivaneaux à oreilles noires, de pagres à dents de chien de plus d'un kilogramme ainsi que de diverses variétés de carangues. Les intoxications de ces deux derniers mois se concentrent en particulier sur la consommation de carangues jaunes, connue comme contaminée, de carangues gros yeux et de carangues franches, ces deux dernières espèces n'étant considérées comme contaminées qu'au nord de la latitude 16°50 correspondant à la latitude d'Antigua.
Dans la majorité des cas, les symptômes apparaissent entre 1 à 4 heures après le repas, quelquefois dans les minutes qui suivent, plus rarement au-delà de 24 heures. Les malades peuvent présenter des troubles très divers parfois très invalidants : troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, vomissements...), troubles nerveux (picotements, engourdissements, fatigue, trouble de la conscience...), troubles cardiovasculaires, fièvre, démangeaisons, douleurs musculaires et articulaires....
Une identification précise des espèces permet de limiter les risques d'intoxication aussi il convient que chacun, pêcheur ou consommateur, soit vigilant vis à vis des espèces pouvant présenter un risque, en particulier les pagres et les carangues :
· Les pêcheurs, qu'ils soient professionnels ou amateurs, doivent savoir reconnaître sans faute les différentes espèces vénéneuses, ou susceptibles de l’être compte tenu de leur taille et les écarter de la vente et ne pas les consommer.
· Les consommateurs doivent être vigilants quant à l'origine du poisson qu'ils achètent, en évitant notamment l'achat d'espèces qu'ils ne connaissent pas auprès de vendeurs itinérants. En cas d'achat d'espèce dont on n'a pas l'habitude, il convient d'interroger le poissonnier ou le pêcheur afin de se faire préciser l’espèce ainsi que le lieu de pêche.
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· Éviter de consommer des gros spécimens de pagres ou de carangues, susceptibles d’avoir concentré les toxines.
· Bien vider les poissons.
· Ne pas manger les viscères, le foie, la tête, et les œufs ;
· Ne pas se fier aux méthodes de détection populaires (les fourmis et les chats n’ont pas la même sensibilité que les humains, la cuillère en argent n’est pas un moyen d’analyse).
Il est à noter que l'intoxication par la ciguatera peut se dérouler par accumulation dans l'organisme de toxines sur une longue période : le fait de n’être pas malade après la consommation d'une espèce à risque ne signifie pas que le poisson n'était pas contaminé.
En cas de troubles digestifs ou autres après un repas, il convient de consulter son médecin rapidement et de conserver les restes du repas au congélateur ce qui permettra la réalisation d'analyses afin d'identifier l'origine de l'intoxication.
Les suspicions d'intoxication liées à la ciguatera, même isolés, sont à déclarer à l'Agence régionale de santé (ARS) et à la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF)
Recrudescence en 2012 des cas de ciguatera,
Appel à la vigilance quant à la consommation des espèces à risque
La chair de ces poissons est alors vénéneuse du fait de la présence de cette toxine appelée ciguatoxine. La toxine s'accumule progressivement dans la chaîne alimentaire et les poissons prédateurs, notamment les individus les plus âgés et donc de taille importante, sont les plus contaminés. Les espèces présentant un danger sont listées par l’arrêté préfectoral N° 2002-1249 et interdites à la consommation : barracudas, carangue jaune, sériole, pagres à dents de chiens et pages jaunes de plus d'1 kg... (voir la plaquette ci-jointe).
Depuis le début de l’année 2012, 30 intoxications par la ciguatera occasionnant 57 malades ont été confirmées en Guadeloupe. Ces cas sont essentiellement liés à la consommation de vivaneaux à oreilles noires, de pagres à dents de chien de plus d'un kilogramme ainsi que de diverses variétés de carangues. Les intoxications de ces deux derniers mois se concentrent en particulier sur la consommation de carangues jaunes, connue comme contaminée, de carangues gros yeux et de carangues franches, ces deux dernières espèces n'étant considérées comme contaminées qu'au nord de la latitude 16°50 correspondant à la latitude d'Antigua.
Dans la majorité des cas, les symptômes apparaissent entre 1 à 4 heures après le repas, quelquefois dans les minutes qui suivent, plus rarement au-delà de 24 heures. Les malades peuvent présenter des troubles très divers parfois très invalidants : troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, vomissements...), troubles nerveux (picotements, engourdissements, fatigue, trouble de la conscience...), troubles cardiovasculaires, fièvre, démangeaisons, douleurs musculaires et articulaires....
Une identification précise des espèces permet de limiter les risques d'intoxication aussi il convient que chacun, pêcheur ou consommateur, soit vigilant vis à vis des espèces pouvant présenter un risque, en particulier les pagres et les carangues :
· Les pêcheurs, qu'ils soient professionnels ou amateurs, doivent savoir reconnaître sans faute les différentes espèces vénéneuses, ou susceptibles de l’être compte tenu de leur taille et les écarter de la vente et ne pas les consommer.
· Les consommateurs doivent être vigilants quant à l'origine du poisson qu'ils achètent, en évitant notamment l'achat d'espèces qu'ils ne connaissent pas auprès de vendeurs itinérants. En cas d'achat d'espèce dont on n'a pas l'habitude, il convient d'interroger le poissonnier ou le pêcheur afin de se faire préciser l’espèce ainsi que le lieu de pêche.
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Quelques précautions à prendre pour minimiser le risque :
· Ne jamais manger d’espèces de poissons réputées toxiques ;· Éviter de consommer des gros spécimens de pagres ou de carangues, susceptibles d’avoir concentré les toxines.
· Bien vider les poissons.
· Ne pas manger les viscères, le foie, la tête, et les œufs ;
· Ne pas se fier aux méthodes de détection populaires (les fourmis et les chats n’ont pas la même sensibilité que les humains, la cuillère en argent n’est pas un moyen d’analyse).
Il est à noter que l'intoxication par la ciguatera peut se dérouler par accumulation dans l'organisme de toxines sur une longue période : le fait de n’être pas malade après la consommation d'une espèce à risque ne signifie pas que le poisson n'était pas contaminé.
En cas de troubles digestifs ou autres après un repas, il convient de consulter son médecin rapidement et de conserver les restes du repas au congélateur ce qui permettra la réalisation d'analyses afin d'identifier l'origine de l'intoxication.
Les suspicions d'intoxication liées à la ciguatera, même isolés, sont à déclarer à l'Agence régionale de santé (ARS) et à la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF)
La liste des poissons vénéneux :