Vers un retour du lamantin dans nos eaux

Le lamantin
Le retour du lamantin des Antilles dans les eaux de Guadeloupe est bel et bien programmé, au grand dam de certains pêcheurs. Un pas de plus a été franchi dans l’opération, avec la venue d’une scientifique, spécialiste de l’espèce.
Une scientifique colombienne est venue ausculter les eaux de Guadeloupe pour établir si le lamantin pourrait y vivre et s’y reproduire. Elle s’est rendue dans le Grand-Cul-de-Sac-Marin pour y réaliser ses recherches. C’est une zone où les eaux, mêlées, ne sont pas stagnantes et où la vie sous-marine est particulièrement active. Manifestement, les résultats sont positifs.


Où vit le lamantin en général ?

On l’appelle aussi « vache de mer ». Le lamantin vit  dans des eaux saumâtres et marécageuses. Ce sont des herbivores, avides notamment de palétuviers. Lorsque l’on voit l’écosystème du Grand-Cul-de-Sac-Marin, on comprend évidemment que le lamantin pourra s’y mouvoir sans souci.
La baie du garnd cul de sac marin from Guadeloupe Premiere

Le projet

Le retour du lamantin en Guadeloupe, est un projet conçu par le Parc national. Alors que cet animal évoluait dans nos eaux jusqu’à la mi-vingtième siècle, il a disparu. L’espèce est aujourd’hui en danger et sa réintroduction dans son espace naturel contribuera non seulement à la protéger, mais aussi à la développer.


Les pêcheurs sont contre

Cependant, le retour du lamantin des Antilles dans les eaux de Guadeloupe n’est pas accepté par tous. Ainsi, les pêcheurs de Guadeloupe, par la voix de Jean-Claude Yoyotte, nouveau  président du comité des pêches maritimes et élevages, s’opposent au projet, arguant que le lamantin étant un prédateur d’herbier, son retour provoquera forcément, le départ de certaines espèces vivant en ce moment dans le Grand-Cul-de-Sac-Marin. Ferdy Louisy, Président des Parcs nationaux de France, précise de son côté que l’introduction du lamantin dans nos eaux, a été choisie avec l’accord de l’ancien président du comité des pêches maritimes et élevages de Guadeloupe.
Regardez le reportage de Bruno Pansiot-Villon, avec la scientifique colombienne :