« Tout s’est passé très vite. Ils sont arrivés et ont dit aux clients de se coucher à terre. Ils ont pris la caisse et sont partis. Ils étaient 2, mais un complice les attendait en voiture. Une clio blanche ». Marie-Line, Gérante du PMU de Boisripeaux raconte.
« Tout moun a tè »
« Tout moun a tè ». Les clients du PMU ont été obligés de se coucher à même le sol. Deux individus, armés, cagoulés et même gantés, ont fait irruption dans le petit commerce. Clairement, ils voulaient la caisse, le liquide, l’argent. Les clients ont obtempéré, les employés ont aussi obéi aux ordres. De toutes façons, la discussion n’était pas possible, on ne parle pas avec quelqu’un qui se cache derrière un déguisement pour ne pas être reconnu et qui tient une arme.
Les faits, au grand jour
Le braquage a eu lieu hier matin, il faisait déjà grand jour, il était 7h. Deux individus, cagoulés, armés, gantés, sont entrés dans le petit centre commercial de Boisripeaux, qui abrite une dizaine de commerce et d’entreprises. Ils sont entrés par la grande porte, se sont dirigés vers le PMU et là, ils se sont emparés de la caisse avant de repartir par l’autre entrée. Selon les témoignages, un complice, au volant d’une clio blanche, les attendait.
La gérante témoigne
Marie-Line est gérante du PMU. Elle témoigne : « Il y avait deux personnes à la caisse, un homme et une femme. Elles ont réagi comme il fallait. Hier, cela allait, mais aujourd’hui, mon employée craque. C’est maintenant qu’elle ressent le choc. Cela ne va pas du tout pour elle. J’espère qu’elle surmontera l’épreuve ». La gérante du PMU se montre déterminée : « Vous savez, c’est le quotidien en Guadeloupe, maintenant, il y a des braquages tous les jours, partout ». Et quand on lui demande si elle pense ouvrir de nouveau, sa réponse est claire : « Oui, le plus vite possible. Je dois finir toutes mes démarches avant. Et une fois que cela sera fait, alors, j’ouvrirai de nouveau le PMU. Il doit fonctionner ». La gérante ne compte pas en rester là, elle fait montre d’une détermination et d’une volonté de fer : son commerce doit ouvrir. Très vite.NB : Ce n’est pas la première fois qu’un braquage a lieu au centre commercial de Boisripeaux, aux Abymes. Déjà, il y a deux ans, un premier braquage avait eu lieu dans l’ancien magasin « Champion », aujourd’hui « Carrefour Market ». C’était vers 19h, les braqueurs s’en étaient pris aux clients et aux caissières.