Meurtre de Miguel Camalon : le meurtrier présumé en prison

Le centre pénitentiaire de Baie-Mahault
Il s’appelle Cyrille Ismaël, il a 23 ans, il s’est rendu de lui-même à la police de Saint-Martin. Il est le meurtrier présumé de Miguel Camalon.

Une cavale à Saint-Martin

Qu’est-ce qui a poussé Cyrille Ismaël à tirer ce soir-là sur Miguel Camalon ? L’alcool ? Autre chose ? Pour le moment l’enquête se poursuit, mais le Procureur Guy Etienne semble établir une relation de cause à effet entre l'alcool et le crime. Elle avait permis l’identification de ce jeune homme 48h après le drame. Cyrille Ismaël aurait vendu l’arme du crime dès celui-ci commis, c’est ce qui lui a permis de payer son ticket pour Saint-Martin où il s’était réfugié. Finalement, il s’est rendu de lui-même aux autorités.


Retour en Grande-Terre

Il aurait avoué son crime pour lequel il a été mis en examen et écroué à la prison de Baie-Mahault. Retour en Grande-Terre pour le fugitif qui a tout de même réussi à tenir près de 3 semaines en cavale à Saint-Martin.


Un mobile futile

Le jeune Miguel Camalon a été tué pour un mobile pour le moins futile : l’un de ses camarades aurait trouvé la compagne de Cyrille Ismaël « ravissante » et le lui aurait dit. C’est l’élément déclencheur de la colère du meurtrier. Celui-ci est parti prendre son fusil, a tiré et a même eu cet ultime geste de folie, en voulant s’emparer du colier de Miguel déjà à terre.


Et son arme ?

S’il reste encore quelques points sombres à clarifier, une chose est certaine : le meurtrier présumé avait bien une arme avec lui. Comment se l’était-il procurée ? Comment et à qui a-t-il vendu l’arme du crime ? Autant de questions qu’il faudra bien éclaircir, car elles mettent au jour le point fort du banditisme et de la violence en Guadeloupe : le nombre manifestement très élevé, des armes en libre circulation. Leurs détenteurs, parfois totalement immatures ou pris de folie, s’en servant à tire larigot.