L’arrivée de soigneurs aquariologistes envoyés par l'Aquarium de la Guadeloupe ressemble à une délivrance pour la Mairie de Sainte-Anne. Car depuis les deux attaques du barracuda, la mairie a interdit la baignade sur une partie de la plage. Et les commerces commencent à souffrir. Alors, pour les habitants, les vacanciers ou les commerçants, il devient très urgent de capturer le barracuda responsable des récentes attaques.
Car ce barracuda a provoqué l’émoi dans le département. Deux baigneurs se sont fait mordre en l’espace de quelques jours. Depuis, l’animal est décrit comme le monstre du bassin.
Un filet pour capturer le carnassier
Toute la journée, à la demande de la municipalité, avec leur filet de plus de 200 mètres de long, les hommes de l’Aquarium quadrillent la zone. Objectif, retrouver le prédateur. Le maire de Sainte-Anne, Francs Baptiste, qui assiste à la pose du filet, est confiant.
Après avoir tiré à la force des bras et des jambes le gigantesque filet de 200 mètres de long, son contenu ne répond pas aux attentes. Et la déception se lit sur le visage du responsable animalier de l'Aquarium de Guadeloupe, Thomas Godoc. Mais avaient-ils suffisamment de moyens...
Du poisson, mais pas le barracuda, hélas. Il est peut-être encore dans les eaux, à quelques pas du rivage.
Pendant ce temps-là à la plage de Bois Jolan
Alors que les hommes de l'Aquarium tente de capturer le barracuda responsable des récentes attaques, à quelques kilomètres de là, Patricia Kancel, victime d'une grave morsure en janvier 2019, retourne sur les lieux de son accident, à la Plage de Bois Jolan.
Alors que notre équipe de reportage tourne des images sur la plage, des baigneurs aperçoivent un barracuda dans l'eau.
Un vent de panique s'est mis à souffler sur la plage et les baigneurs sont tous sortis de l'eau.
Il ne sera pas simple de trouver une solution à la présence des barracudas dans les eaux de Sainte-Anne.