Entre la CCI et les pompiers de l'aéroport, le bras de fer se durcit. Les agents de la surêté aérienne contestent les nouvelles dispositions prises par la Préfète concernant leurs réquisitions.
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De nouvelles dispositions
Le torchon continue de brûler entre les pompiers de l’aéroport Pôle Caraïbes et la direction de la Chambre de Commerce et de I'industrie des îles de Guadeloupe. Après l’échec de la précédente négociation entre les deux parties, un énième point de désaccord vient se greffer à un conflit qui dure depuis déjà 4 ans.Aujourd’hui, ce sont des dispositions prises par la Préfète et modifiant les réquisitions qui met le feu au poudre. Les pompiers contestent cette nouvelle décision qui entraîne une modification de leur contrat de travail. Des modifications qui ne passent pas pour ces salariés, d’autant plus que les nouvelles dispositions ont été prises sans leur consentement. De plus les pompiers affirment que, depuis 2010, leur salaire est ponctionné de 250 euros en raison de leur grève.
A l’origine, le non-paiement des heures supplémentaires par la chambre consulaire avait marqué le début du conflit à Pôle Caraïbes en décembre 2008. La signature d’un protocole d’accord en juin 2009 promettait la résolution de cette mobilisation. Mais un an plus tard, les 32 pompiers de l’aéroport, assurant la sûreté de l’édifice, avaient débrayé en signe de protestation contre le non respect dudit protocole. Cette mobilisation conduisit à des nombreuses perturbations dans le transport aérien. La nomination d’un médiateur n’a rien changé. C’est donc un bras de fer qui continue entre la CCI et le syndicat Ultea-UGTG représentant les pompiers.
Des actions ciblées possibles
Ces agents de la sécurité civile ne comptent pas rester en rester là. Des actions ciblées pourraient avoir lieu. La police aux frontière s’est postée, ce matin à l’entrée du giratoire menant à l’aéroport, juste avant le piquet de grève des pompiers pour : « éviter qu’ils ne bloquent la route ». Les pompiers pour leur part, nous ont affirmé qu’ils n’avaient aucune intention de bloquer le passage.Olivier Merry, délégué syndical ULTEA-UGTG répond à Colette Borda
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