Ce que l'on sait de l'UAG, semble être le haut de sommet de l'iceberg. Au fond, une sombre affaire de gros sous apparaît comme élément déterminant. Peut-être même assez déterminant, pour être la cause de l'éclatement de l'Université des Antilles et de la Guyane. Explications.
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Eclatement contrôlé ?
Manifestement La crise qui secoue l'UAG depuis plusieurs mois maintenant, a-t-elle été instrumentalisée ? Le malaise à l'Université des Antilles et de la Guyane semble pourtant être latent depuis de longues années déjà. Cette fois-ci, les Guyanais ont gagné leur propre université, ils ont été accompagnés pour ce faire par la Ministre Christiane Taubira qui a, dans le protocole signé avec les grévistes, engagé le gouvernement à fournir très vite 60 postes pour l'Université de la Guyane (30 postes d'enseignants et 30 postes d'aministratifs/techniciens.
Ecran de fumée
Manifestement, le mal est plus profond que la simple volonté du pôle guyanais de voler de ses propres ailes. Un dossier en particulier semble concentrer bien des interrogations, celui de la gestion même de l’UAG. La sécession guyanaise aura ainsi au moins eu le mérite de libérer la parole et de crever certains abcès, comme celui du laboratoire CEREGmia et de son directeur, mis en cause dans le rapport de la cour des comptes et dénoncé par plusieurs de ses collègues universitaires. Lequel directeur a contre attaqué la semaine dernière en critiquant la gouvernance de Corine Mencé Caster. Un écran de fumée qui assombrit encore un peu un dossier aux nombreuses arrière-pensées.Ecoutez l'analyse de Franck Aristide.
Analyse de Franck Aristide sur l'UAG
Grève suspendue en Guadeloupe
Le préavis de grève lancé par le SPEG/SUP au pôle Guadeloupe de l’UAG a été suspendu et des négociations se sont déroulées samedi entre le syndicat et la présidente de l’UAG, l’organisation estime avoir obtenu satisfaction.Le SPEG exigeait entre autres des autorités universitaires, la reconduction des contrats de certains agents pour l’année 2014.