La génotype du chikungunya antillais n'est pas celui qui avait touché la Réunion

le moustique aedes aegypti
Le virus qui se propage actuellement aux Antilles n'est pas le même que celui qui avait touché la Réunion en 2006. Les spécialistes connaissent moins bien ce génotype.
Le Chikungunya des Antilles n'est pas le même que celui de la Réunion. L'institut de recherche et de développement, l'université Aix-Marseille et l'institut de recherche biomédicale des armées ont mené des tests sur le virus détecté chez nous ces dernières semaines et ont découvert que la souche locale était différente de celle qui avait provoqué une épidémie dans l'océan indien en 2006.

Une origine asiatique

C'est un génotype asiatique qui a été détecté chez nous. Il est sans doute arrivé à Saint-Martin par le premier homme qui a été contaminé dans l'île du nord. Les spécialistes estiment qu'il a probablement été piqué par un moustique lors d'un voyage en Asie et qu'il a développé la maladie dans la COM avant d'être piqué à nouveau sur place par un aedes aegypti qui l'a propagé sur l'île. Les médecins avouent connaître moins bien ce virus que celui de souche océan indien qui avait touché la Réunion. Ils manquent notamment d'informations cliniques et épidémiologiques. 
Les chercheurs craignent désormais que la maladie touche le continent américain où l'aedes aegypti est aussi présent.

Vigilance et précaution

Les symptômes du Chikungunya ressemblent à ceux de la dengue. Si vous développez une forte fièvre, si vous ressentez des douleurs articulaires et musculaires, si vous êtes très fatigués et si vous constatez des éruptions cutanées, rendez-vous immédiatement chez votre médecin traitant.
Les mesures de précaution sont aussi les mêmes que celles de la dengue. Détruisez les gîtes larvaires, éliminez les eaux stagnantes à proximité de vos domiciles et protégez vous contre les piqûres de moustiques.