Grève solidaire au CHU

Le CHU de Pointe-à-Pitre, Les Abymes.
En solidarité au mouvement débuté le 2 décembre dernier, par les agents des services techniques et logistiques de l’établissement, l’UTS-UGTG a appelé à une grève générale, ce jour, au Centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre/Abymes
Le conflit dure et semble s'enliser... Depuis le 2 décembre dernier, les agents des services logistiques et techniques du CHU sont en grève. Et après plus d'un mois de mobilisation, le syndicat majoritaire, l’UTS-UGTG, a appelé l'ensemble du personnel à se mobiliser, ce jour.

Journée de mobilisation solidaire
Réunis en assemblée générale, dans le hall du CHU, ce matin, les grévistes ont tenu à informer l'ensemble du personnel de leur situation. Ils réclament l'application immédiate des accords signés entre 2008 et 2014 relatifs notamment à la revalorisation des carrières des filières techniques et ouvrières du C.H.U.
Le mouvement initié aujourd'hui a été plutôt suivi. De nombreux membres des services administratifs et soignants ont pris part à la mobilisation, affichant clairement leur solidarité à leurs collègues.

Le syndicat UTS-UGTG campe sur ses positions
La mobilisation intervient alors que des négociations sont actuellement en cours. Négociations qui ont tardé selon le syndicat qui avait décidé de monter au créneau afin de provoquer la discussion. La semaine dernière, les grévistes avaient fait irruption dans le bureau de la Direction, afin d'obtenir la feuille de route des accords passés en 2008. Le lendemain, ils avaient bloqué l'accès aux services administratifs. Des actions, qui selon eux, ont entraîné la tenue des négociations.
Hier, les tractations ont permis des "petites avancées" selon le syndicat, mais de nombreux points restent en suspens : la reconstruction du centre hospitalier, les conditions de travail ou les problèmes de climatisation, qui figurent parmi les 14 points de revendications.

La Direction avance sa bonne foi
De son côté, la Direction estime que 7 points de la plate-forme ont déjà été réglés, preuve de sa bonne foi. C'est aujourd'hui, le sort des patients qui inquiète... Christian Delavaquerie, Directeur du C.H.U redoute une aggravation de la prise en charge des malades. Les perturbations dans les services se font déjà sentir, en maternité, par exemple où certains produits pour les nouveaux-nés commencent à manquer.

Une nouvelle rencontre est prévue, demain, entre l'UTS-UGTG et la Direction du Centre Hospitalier Universitaire Pointe-à-Pitre/Abymes. Elle devrait déterminer la suite du mouvement.