Ouverture ce matin, après plus de 40 jours de grève, de négociations entre direction et partenaires sociaux au CHU de Pointe à Pitre, sous l’égide de l’ARS et d’une mission d’experts dépêchée depuis Paris. Une médiation qui s'engage dans un contexte lourd.
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Des négociations aux forceps, sous la pression de l’ARS, de la Fédération hospitalière et du comité de surveillance, conscients du rôle central du CHU dans la prise en charge au quotidien de la population.
Mais c’est une direction affaiblie qui prendra part aux discussions, pour au moins deux raisons :
D’abord sur des revendications de fond au pôle logistique, l'absence de dialogue entre les deux parties a conduit au mot d’ordre de grève générale qui, dans son application aujourd’hui, perturbe très lourdement le fonctionnement de l’unité de soins et met en danger des patients.
Ensuite, le directeur général semble plus que jamais isolé dans ce conflit. En guerre ouverte avec la présidente du comité médical d’établissement, une grande partie du corps médical et paramédical ne lui fait plus confiance. Dans un courrier daté du 23 janvier la présidente de la CME, le professeur Suzy DUFLO, fait part de son inquiétude sur la prise en charge des malades. Elle en appelle à la responsabilité de chacun pour un retour à un fonctionnement normal du CHU
Les partenaires sociaux, y compris ceux qui n'ont pas adhéré à la mobilisation, l’ont depuis bien longtemps dans le collimateur. Ils lui reprochent essentiellement ses méthodes de management et son manque, selon eux, de vision prospective pour l’établissement.
Dernier épisode en date. Les cadres de direction viennent de faire savoir vendredi dernier, au cours d’un comité de direction, qu’ils ne partageaient pas ses méthodes, ses pratiques, ses mises au placard dans sa gestion du CHU.
De ce fait, derrière ce retour à la normale qui sera au coeur de ces négociations, l'enjeu portera aussi sur l'avenir de l'actuelle équipe de direction.
Mais c’est une direction affaiblie qui prendra part aux discussions, pour au moins deux raisons :
D’abord sur des revendications de fond au pôle logistique, l'absence de dialogue entre les deux parties a conduit au mot d’ordre de grève générale qui, dans son application aujourd’hui, perturbe très lourdement le fonctionnement de l’unité de soins et met en danger des patients.
Ensuite, le directeur général semble plus que jamais isolé dans ce conflit. En guerre ouverte avec la présidente du comité médical d’établissement, une grande partie du corps médical et paramédical ne lui fait plus confiance. Dans un courrier daté du 23 janvier la présidente de la CME, le professeur Suzy DUFLO, fait part de son inquiétude sur la prise en charge des malades. Elle en appelle à la responsabilité de chacun pour un retour à un fonctionnement normal du CHU
Les partenaires sociaux, y compris ceux qui n'ont pas adhéré à la mobilisation, l’ont depuis bien longtemps dans le collimateur. Ils lui reprochent essentiellement ses méthodes de management et son manque, selon eux, de vision prospective pour l’établissement.
Dernier épisode en date. Les cadres de direction viennent de faire savoir vendredi dernier, au cours d’un comité de direction, qu’ils ne partageaient pas ses méthodes, ses pratiques, ses mises au placard dans sa gestion du CHU.
De ce fait, derrière ce retour à la normale qui sera au coeur de ces négociations, l'enjeu portera aussi sur l'avenir de l'actuelle équipe de direction.
depuis ce matin les médiateurs ecoutent les deux protagonistes de ce dossier. Parmi les médiateurs : Rémi Indart, conseiller social au cabinet du directeur général de l'APHP et Frantz César psychologue et consultant, specialiste dans la gestion de crise. Ils ont tout d'abord rencontré la direction à 8h30 puis les représentants syndicaux. La réunion se déroule toujours en ce moment. Objectif: cibler les divergences et comprendre les attentes de chacune des parties.