Cette décision de la préfecture qui fait suite à plusieurs délits et troubles à l'ordre public causés par des armes factices.
Ces derniers mois, les forces de l'ordre ont constaté une augmentation des délits impliquant de fausses armes. Ces objets, souvent utilisés pour intimider ou commettre des infractions, ont également été exhibés de manière irresponsable, provoquant des troubles à l'ordre public, notamment à proximité ou dans des établissements scolaires.
Plusieurs conseils locaux de prévention de la délinquance ont alerté les autorités sur ces incidents.
Une interdiction mais des dérogations spécifiques
Des dérogations peuvent être accordées par le préfet dans des cas spécifiques. Ces exceptions concernent notamment des tournages de films ou de clips vidéo sur la voie publique, des spectacles artistiques, ainsi que des reconstitutions historiques. Cependant, ces dérogations nécessitent une autorisation expresse des autorités préfectorales.
Un rappel de la réglementation
Le préfet a également saisi l'occasion pour rappeler qu’en application du décret n°99-240 du 24 mars 1999, la vente d’armes factices aux mineurs est formellement interdite.
Les commerçants ou particuliers qui enfreignent cette règle s’exposent à des sanctions prévues par la réglementation.
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