La Martinique à son crocodile... La Guadeloupe a... Ses requins ! La photo d'un requin qui aurait été prise sur le rivage d'une plage de Sainte-Anne fait le buzz depuis une semaine. Pourtant, il n'y aurait rien à craindre selon le "Réseau Guadeloupe requins".
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Se dirige t-on vers un remake local des Dents de la mer ? Pas vraiment, voire pas du tout ! Malgré la photo d'un requin prise récemment sur l'une de nos plages, le ReGuar souhaite aujourd'hui calmer les esprits. Il s'agirait d'un requin marteau. Une espèce qui vit dans les océans tropicaux et qui se nourrit de poissons, de raies et de requins. Ouf...
Un cas similaire a d'ailleurs été observé, le mois dernier, à Saint-François. Il s'agissait d'un requin marteau halicorne, espèce menacée d'extinction dans le monde. Ce requin est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (U.I.C.N.).
Un membre de l'équipe ReGuar (Réseau Guadeloupe Requins) s'est rendu la semaine dernière sur le site. Sans succès. Aucun requin en vue. Suite à des discussions avec des pêcheurs, nageurs, véliplanchistes et autres personnes ayant pu voir l'animal, il semblerait que cette observation date de fin 2014.
La présence de requins près des côtes n'est pas non plus exceptionnelle. En effet, certaines espèces apprécient les eaux côtières comme le requin nourrice, tandis que d'autres, le requin soyeux, par exemple, préfèrent le large. Ces observations en mer sont peu fréquentes. Seuls quelques requins nourrices et requins citron ont été aperçus.
La présence de requins peut faire peur. Pourtant, selon ReGuar, les rencontres avec les requins sont recherchées dans la Caraïbe. "Les requins et les raies sont devenues des atouts pour le développement de l'économie locale de certains pays. Aux Bahamas, par exemple, les plongées à la rencontre des requins tigres sont très demandées".
En cas de questions, n'hésitez pas à contacter le réseau Guadeloupe Requins
Un requin déjà mort ?
Selon le réseau Guadeloupe Requins, ce spécimen serait d'une taille supérieure à 1m50. Les mouvements à la surface de l'eau et la position de l'animal semblent indiquer qu'il est mort. Sur une des photos, il a été notamment observé du sang qui se diluait dans l'eau au niveau des fentes branchiales (organes pour la respiration). Il est donc fort probable qu'il s'agisse d'un animal pêché au large, puis ramené près du bord avant d'être vendu ou consommé.Un cas similaire a d'ailleurs été observé, le mois dernier, à Saint-François. Il s'agissait d'un requin marteau halicorne, espèce menacée d'extinction dans le monde. Ce requin est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (U.I.C.N.).
Un membre de l'équipe ReGuar (Réseau Guadeloupe Requins) s'est rendu la semaine dernière sur le site. Sans succès. Aucun requin en vue. Suite à des discussions avec des pêcheurs, nageurs, véliplanchistes et autres personnes ayant pu voir l'animal, il semblerait que cette observation date de fin 2014.
Il y a des requins dans nos eaux !
Les requins ne sont pas des espèces rares dans nos eaux. Les eaux des Antilles hébergent d'ailleurs une belle diversité de requins et de raies. Une trentaine d'espèces ont été recensées l'an dernier.La présence de requins près des côtes n'est pas non plus exceptionnelle. En effet, certaines espèces apprécient les eaux côtières comme le requin nourrice, tandis que d'autres, le requin soyeux, par exemple, préfèrent le large. Ces observations en mer sont peu fréquentes. Seuls quelques requins nourrices et requins citron ont été aperçus.
La présence de requins peut faire peur. Pourtant, selon ReGuar, les rencontres avec les requins sont recherchées dans la Caraïbe. "Les requins et les raies sont devenues des atouts pour le développement de l'économie locale de certains pays. Aux Bahamas, par exemple, les plongées à la rencontre des requins tigres sont très demandées".
En cas de questions, n'hésitez pas à contacter le réseau Guadeloupe Requins