Alors que les vacanciers débarquent en nombre sur les plages, une bonne partie de celles-ci sont toujours infestées par les sargasses. Les quelques opérations de ramassage qui ont été effectuées, n’ont pas réglé le problème. Et les îles du sud en particulier sont toujours gravement impactées.
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Les sargasses, c'est d'abord en ce moment un cri de désespoir qui monte d'un peu partout de la'Archipel guadeloupéen et de manière plus particulière, des îles du Sud, confrontées de plein fouet au phénomène.
Stéphane Catoni est mèdecin à Marie-Galante, il s'exprime de manière générale sur ce qui peut-être appelé une catastrophe naturelle pour les Antilles.
Mais un phénomène n'est pas déclaré catastrophe naturelle parce que la vox populi le demande. Il faut encore qu'il soit mentionné dans la loi pour être pris en compte. De ce côté là, le gouvernement peut encore réagir
Plus difficile sera ensuite le fait pour l'Etat français de s'adresser à son homologue brésilien afin d'entamer des vraies discussions sur le phénomène des sargasses, généré par des pratiques de mises en valeurs de terre qui polluent les eaux brésiliennes du Nord Est du Pays.
Tant il est vrai qu'il ne sert pas à grand chose d'investire sur le nettoyage des rivages antillais si on ne freine pas au départ les sargasses brésiliennes.
Et en attendant, sur le terrain, le désespoir s'installe. Aux Saintes tout d'abord. On se souvient que le maire de Terre de Bas, Emmanuel Duval, avait dû menacer d’entamer une grève de la faim pour qu’enfin les pouvoirs publics « se bougent ». Mais 2 semaines après, la plage de Grande Anse est de nouveau totalement envahie. Les restaurateurs ont dû fermer et personne ne vient plus se baigner là.
Emmanuel Duval :
Stéphane Catoni est mèdecin à Marie-Galante, il s'exprime de manière générale sur ce qui peut-être appelé une catastrophe naturelle pour les Antilles.
Sargasses conséquences
Plus difficile sera ensuite le fait pour l'Etat français de s'adresser à son homologue brésilien afin d'entamer des vraies discussions sur le phénomène des sargasses, généré par des pratiques de mises en valeurs de terre qui polluent les eaux brésiliennes du Nord Est du Pays.
Tant il est vrai qu'il ne sert pas à grand chose d'investire sur le nettoyage des rivages antillais si on ne freine pas au départ les sargasses brésiliennes.
Et en attendant, sur le terrain, le désespoir s'installe. Aux Saintes tout d'abord. On se souvient que le maire de Terre de Bas, Emmanuel Duval, avait dû menacer d’entamer une grève de la faim pour qu’enfin les pouvoirs publics « se bougent ». Mais 2 semaines après, la plage de Grande Anse est de nouveau totalement envahie. Les restaurateurs ont dû fermer et personne ne vient plus se baigner là.
Emmanuel Duval :
ITW Emmanuel Duval
Et puis, du côté de Capesterre de Marie Galante. C’est à quelques nuances près, le même discours. La Mairie a déjà investi des dizaines de milliers d’euros pour faire face à la prolifération des Sargasses, mais en vain; le problème est toujours là depuis bientôt un an et forcément, les conséquences sanitaires sont inquiétantes. En effet, en état de décomposition, les algues rejettent de l’hydrogène sulfuré. Un gaz nocif.
Dr Stéphane Catoni
Sargasses Capesterre Mgte
Sargasses problème sanitaire
Des cris qu'ils espèrent que l'Etat entendra au point d'admettre que décembre, c'est loin et que les sargasses elles, n'attendent pas pour impacter durablement les îles de l'archipel guadeloupéen