La gestion des sinistrés et de leur prise en charge semble se régler progressivement. Près d'un millier de personnes a été évacuées de Petite Savane, la communauté la plus touchée. Elles ont été évacuées par hélicoptère ou alors par bateau. impossible d'y accéder par la route. Seules trois personnes refusent encore de s'en aller.
Une grande majorité a été pris en charge dans une école de Roseau, la capitale. 600 personnes en tout, aujourd'hui il n'en reste plus que 120, celles qui n'ont pas de parents dans la capitale, et ne peuvent pas être pris en charge.
"Petite Savane" était un paradis pour certains, aujourd'hui, un paradis perdu.
Beron John, sinistré de Petite Savane
L'aide internationale est présente
La Croix Rouge de la Dominique coordonne les action d'aides. Elle gère les lieux d'accueil des sinistrés, mais poursuit sa mission d'évaluation des dégâts. Des actions fortes vont être mise en place prochainement, un réseau d'eau potable dans le sud. C'est la Pirac, la plateforme d'intervention régionale Amérique Caraïbe qui s'en charge.
La croix Rouge coordonne les actions de solidarité
La Guadeloupe et la Martinique sont bien présentes sur le terrain. Leurs dons arrivent régulièrement sur le port de Roseau. Des jeunes en insertion de la Guadeloupe sont sur le terrain pour aider dans les travaux. Des engins de travaux ont été emmenés en Dominique pour aider à la remise en état de plusieurs infrastructures.
Un conseiller de la ville de Sainte-Luce en Martinique est venu sur place prendre des nouvelles du village caraïbe, village jumelé avec sa commune.
La Martinique est sur le terrain
Hier soir, le premier ministre, Roosvelt Skerrit, a déclaré que jeudi et vendredi allaient être jours de Deuil National
Voir aussi :