Les ressortissants Dominiquais, l'aide humanitaire, mais aussi les étudiants, essentiellement américains, de la Ross University School of Médecine de la Dominique.
Après des négociations, la compagnie maritime, l'Espress des îles a affrété un navire avec une plus grande capacité, mais les bagages voyagent avec nous.
La Dominique est durement touchée par le passage de la tempête tropicale Erika. Officiellement, il y a 21 corps retrouvés et une dizaine de personnes encore disparue. L'aide internationale est présente. Chacun apporte sa pierre à l'édifice. la compagnie maritime L'Express des îles y participe. Elle transporte des denrées de première nécessité et beaucoup d'eau.
Tout le monde participe à sa manière à la solidarité caribéenne
Nous sommes en Dominique
Première escale sur l'île aux 365 rivières, Portsmouth, dans le nord. Les étudiants de la faculté de Roos University School of Médcine sont arrivés à bon port, ainsi qu'une partie de l'aide en provenance de Guadeloupe.
Après 45 minutes supplémentaires de navigation, nous arrivons à Roseau, la capitale du pays. De longues files d'attentes pour passer la police aux frontières et les douanes.
Nous nous précipitons à Grammar School, une école de la Dominique. Elle accueille les sinistrés du village de Petite-Savane, dans le sud du pays. Petite-Savane est totalement coupé du monde, impossible d'y accéder par la route, les ponts sont détruits. Les habitants ont été évacués par hélicoptère ou par bateau.
Ils étaient plus de 600 dans cette école, il n'en reste plus que 120. Ce sont des personnes qui n'ont aucun parents dans la capitale. Le gouvernement doit trouver des solutions de relogement.
Nous rencontrons un de ces sinistrés Beron John. Il a toujours vécu à Petite Savane. Pour lui son village était un petit paradis... aujourd'hui, il ne veut plus y retourner
Les sinistrés de Petite-Savane sont dans l'attente
Sur place, la solidarité est de mise. Des dominquais se propose spontanément pour héberger des sinistrés. C'est le cas de Melvina.
La solidarité se développe en Dominique
Impossible de se rendre à Petite Savane, il faut un hélicoptère ou un bateau, nous n'avons pas le temps matériel pour ces solutions. Par la route, nous nous dirigeons vers le sud de l'île très ravagé. Direction Grand-Baie...
Paysage lunaire tout au long de la route. Des pans de montagne limés par l'eau, des routes coupés, des rivières qui ont pris plus de place, des maisons retournées, déplacées, éventrées. Nous arrivons à Grand-Baie.
Il faut tout reconstruire
Les canalisations d'eau potable n'existent plus
La Red Cross de la Dominique gère la crise en lien avec les autorités du pays. Il faut sortir de la crise sanitaire et sociale avant de relancer le pays.
La Pirac de Guadeloupe en intervention
Le Gouvernement pense à l'avenir
Chaque soir, le premier ministre de la Dominique Roosvelt Skerrit, anime une conférence de presse post-Erika, avec des membres de son gouvernement et de son cabinet.
L'objectif sortir rapidement de la crise pour que le pays aille de nouveau de l'avant.
Roosvelt Skerrit compte sur la solidarité nationale, internationale et régionale. Selon lui, la Dominique a fait un bond en arrière de 30 ans. Sans ces aides, la situation sera compliquée. Régulièrement, il remercie d'ailleurs, les Britanniques, les français, le Vénezuela, la Guadeloupe et la Martinique.