A la tête de son entreprise, Entomofarm un Guadeloupéen installé dans la Région bordelaise, a décidé de parier sur une nouvelle matière première comestible pour les hommes et les animaux : Les insectes
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Il a la silhouette massive d’un « première ligne » de rugby et le regard pétillant derrière ses lunettes. Gregory Louis pourrait raconter des blagues mais il le discours sérieux d’un scientifique et l’attention exacerbée d’un homme d’affaire. Sa famille est originaire du Lamentin, et le Guadeloupéen semble être décidé et fonceur.
Avec son compère Clément Soulier, il travaille d’arrache-pied pour mettre en route Entomofarm. Une drôle d’entreprise qui parie à fond sur l’avenir alimentaire de la planète. Premier constat : les insectes sont comestibles. La France autorise la consommation de certaines espèces. Il faut donc en faire de la farine.
« Nous utilisons du ver de farine, explique Gregory Louis, autrement- dit du ténébrion molitor. C’est un petit scarabée qui va évoluer toute sa vie dans de la farine ou des déchets meuniers. Dans sa période juvénile, il ressemble à un ver que nous utilisons pour faire de la farine animale. Il ya trois ans, j’ai eu l’occasion de changer de métier et j’avais cette idée en tête d’élever des insectes. Notre container d’élevage permet d produire la nourriture des insectes et d’élever les insectes jusqu’à leur mise à mort dans un environnement sain et contrôlé. »
Nourriture pour les animaux…Car, avant que les humains mangent des insectes, ce n’est pas demain la veille.
Par contre, fabriquer de la farine d’insecte, autrement dit de protéines animales pour nourrir les poissons ou les volailles c’est possible et novateur.
Entomofarm a donc imaginé un élevage d’insectes autonome en énergie dans un containeur qui se pose n’importe où. On peut mélanger la farine d’insectes avec des résidus agricoles pour faire des granulés. Tout cela pour éviter les pêches destructrices pour fabriquer des farines de poissons par exemple…
Gregory Louis a commencé à travailler sur l’aspect financier du projet. Pour le moment la petite boîte est installée à Blanquefort à côté de Bordeaux.
Ce système autonome en énergie et en nourriture est une réponse au problème des aquaculteurs ou éleveurs de poulet de Mayotte ou de Guadeloupe, par exemple, qui font venir à prix d’or la nourriture de métropole.
Gregory le guadeloupéen est au commencement de l’aventure
L’affaire semble bien engagée. Entomofarm va achever sa phase d’éclosion pour devenir une vraie entreprise. L’enjeu de la petite boite est de vendre ces systèmes d’élevages clefs en main dès 2016. Anecdote : Entomofarm souhaitait s’installer en Guadeloupe mais la Région n’a pas donné suite. L’entreprise poussera donc dans le Bordelais et rapidement sans doute… La production de farine d’insectes sains est un des enjeux du futur alimentaire de la planète.
Avec son compère Clément Soulier, il travaille d’arrache-pied pour mettre en route Entomofarm. Une drôle d’entreprise qui parie à fond sur l’avenir alimentaire de la planète. Premier constat : les insectes sont comestibles. La France autorise la consommation de certaines espèces. Il faut donc en faire de la farine.
« Nous utilisons du ver de farine, explique Gregory Louis, autrement- dit du ténébrion molitor. C’est un petit scarabée qui va évoluer toute sa vie dans de la farine ou des déchets meuniers. Dans sa période juvénile, il ressemble à un ver que nous utilisons pour faire de la farine animale. Il ya trois ans, j’ai eu l’occasion de changer de métier et j’avais cette idée en tête d’élever des insectes. Notre container d’élevage permet d produire la nourriture des insectes et d’élever les insectes jusqu’à leur mise à mort dans un environnement sain et contrôlé. »
Nourriture pour les animaux…Car, avant que les humains mangent des insectes, ce n’est pas demain la veille.
Par contre, fabriquer de la farine d’insecte, autrement dit de protéines animales pour nourrir les poissons ou les volailles c’est possible et novateur.
Entomofarm a donc imaginé un élevage d’insectes autonome en énergie dans un containeur qui se pose n’importe où. On peut mélanger la farine d’insectes avec des résidus agricoles pour faire des granulés. Tout cela pour éviter les pêches destructrices pour fabriquer des farines de poissons par exemple…
Gregory Louis a commencé à travailler sur l’aspect financier du projet. Pour le moment la petite boîte est installée à Blanquefort à côté de Bordeaux.
Ce système autonome en énergie et en nourriture est une réponse au problème des aquaculteurs ou éleveurs de poulet de Mayotte ou de Guadeloupe, par exemple, qui font venir à prix d’or la nourriture de métropole.
Gregory le guadeloupéen est au commencement de l’aventure
L’affaire semble bien engagée. Entomofarm va achever sa phase d’éclosion pour devenir une vraie entreprise. L’enjeu de la petite boite est de vendre ces systèmes d’élevages clefs en main dès 2016. Anecdote : Entomofarm souhaitait s’installer en Guadeloupe mais la Région n’a pas donné suite. L’entreprise poussera donc dans le Bordelais et rapidement sans doute… La production de farine d’insectes sains est un des enjeux du futur alimentaire de la planète.