L'inquiétude des bailleurs sociaux de Guadeloupe

L'ARMOS, l'association régionale des maîtres d'ouvrage sociaux, dénoncent le blocage au niveau de Bercy de leur dossier
Mercredi matin, réunis aux Abymes, Les bailleurs sociaux de Guadeloupe ont poussé un cri d’alarme pour le logement social. « Il faut construire plus de logements en Guadeloupe ! », et pour le moment les dossiers sont au point mort, englués dans les procédures administratives et fiscales. 

Ils sont 4 autour de cette table, Thierry Romanos (Sikoa), Marie-Pail Romana (Semsamar), Hubert Legeay (SIG), Laurent Boursin (Semag), le 5ème membre de l'ARMOS, le directeur général des HLM de Pointe-à-Pitre n’est pas présent. 4 dirigeants des bailleurs sociaux de la Guadeloupe. Ils lancent un cri d’alarme. La construction de logements sociaux en Guadeloupe ne va plus. Plusieurs chantiers sont suspendus au feu vert de l'administration et de Bercy, le ministère du budget. 
 

Thierry Romanos, porte parole de l'ARMOS

De gauche à droite: Thierry Romanos (Sikoa), Marie-Paul Romana (Semsamar), Hubert Legeay (Sig) et Laurent Boursin (Semag)

Cette année ce sont 200 millions d’euros qui ont été injectés dans l'économie guadeloupéenne par les maîtres d’ouvrage selon l’Armos, 1500 logements ont été construits ou en cours de construction. Toutefois 1500 logements c’est insuffisant pour répondre à la demande. Il en faudrait au moins 2200 par an. Mais, les dossiers sont suspendus au niveau de l’administration, voire par Bercy, le ministère de l'économie et des finances. 

 

Les procédures administratives ralentissent considérablement les dossiers de construction

 

Les constats et les solutions de l'Armes



Les bailleurs sociaux ont des solutions

L'ARMOS ne se contente pas de dénoncer, une nouvelle fois ces retards dans les constructions de logements sociaux dans l'archipel, l'association régionale des maîtres d'ouvrages sociaux a aussi des propositions. La plus importante assouplir les procédures de l'Etat dans l'instruction des dossiers. 

 

L'ARMOS a des propositions

Si l’Armos salue le travail de dialogue du préfet de région et des collectivités, pour elle la situation est grave. il va falloir réagir selon l'Armos.