Les Guadeloupéens connaissent le risque cyclonique, celui lié au tremblement de terre.. voire aux éruptions volcaniques mais ils maitrisent mal celui de la submersion marine et du tsunami C'était l'objet d'un seminaire hier à l'Université des Antilles.
Dans le cadre des journées de la coopération européenne, les guadeloupéens peuvent poser des questions aux auteurs de projets locaux financés par l’Union Européenne et les régions. Dans ce cadre précis, le Professeur Narcisse ZAHIBO a présenté son programme TSUNAHOULE, à l’Université des Antilles.C’est un programme qui a permis aux scientifiques de modéliser les cyclones et les phénomènes de vagues pour voir ce qui se passerait dans les communes littorales de Guadeloupe…. Une information importante mais le savoir- faire c’est bien…le faire savoir c’est mieux. Le professeur Narcisse Zahibo est un homme grand souriant et patient. Ce physicien de l’Université des Antilles est un passionné de masses d’eau. Il a étudié la formation des Tsunamis puis de la surcote cyclonique c'est-à-dire cette masse d’eau poussée par les vents cyclonique qui dévaste tout sur les côtes de Guadeloupe. Pour que chaque personne de Guadeloupe soit informée du risque il a confié les résultats de ses travaux à une entreprise de l’herault qui a sorti une application qui s’appelle MYPREDICT.
« Avec cette collaboration, explique le Professeur Zahibo, cette société a inclus les Antilles françaises dans leur champ d’application .Donc les risques qu’on vit ici sont visibles depuis leur centre de gestion. Avec cette application gratuite qu’on peut charger sur son smartphone, on est alerté et on reçoit des messages adaptés encas de risques météorologiques ou de submersion , puisqu’on est « géolocalisé ».
On sait grâce aux travaux du Laboratoire de recherche en Geosciences et énergies de l’Université de Fouyolle quels sont les risques d’engloutissement pour chaque commune chaque terrain de Guadeloupe mais que faire ? En fait pas grand-chose Le professeur Zahibo a étudié au Japon le pays le mieux préparé du Monde et qui offre de grandes similitudes avec la Guadeloupe
« Les japonais ont fait, comme nous, des scénarios de modélisation de Tsunamis. Ils ont conclu en fonction des expertises géologiques qu’ils ont fait que la vague maximum qu’ils recevraient serait à 7,5 sur une échelle de 10.C’est la magnitude maximale à laquelle ils pouvaient s’attendre. Donc,ils ont construit des murs de béton pour pouvoir amortir la Vague et ils ont planté des champs de pins spéciaux pour en amortir aussi les effets. Mais en plus, ils ont fait de l’éducation…Malheureusement, la Nature est imprévisible. Ils ont eu en 2011 une vague de magnitude 9 qu’ils n’avaient jamais prévu dans leur scenario de modélisation !!Si bien qu’aucun mur de béton n’a résisté. Aucun champ de pin n’a résisté…Mais ce qui a tenu…C’est l’Education. Et ils auraient eu beaucoup plus de morts si les gens n’avaient pas su quoi faire… »Conclut le professeur Zahibo.
Au Japon, en 2011, il y a eu 25 000 morts…Outil principal pour les survivants : La formation des enfants d’abord qui a permis de sauver des vies face au tsunamis aux grandes vagues au désastre naturel...En Guadeloupe, cette formation n’existe tout simplement qu’à l’état embryonnaire dans les écoles.
Voir aussi :
« Avec cette collaboration, explique le Professeur Zahibo, cette société a inclus les Antilles françaises dans leur champ d’application .Donc les risques qu’on vit ici sont visibles depuis leur centre de gestion. Avec cette application gratuite qu’on peut charger sur son smartphone, on est alerté et on reçoit des messages adaptés encas de risques météorologiques ou de submersion , puisqu’on est « géolocalisé ».
On sait grâce aux travaux du Laboratoire de recherche en Geosciences et énergies de l’Université de Fouyolle quels sont les risques d’engloutissement pour chaque commune chaque terrain de Guadeloupe mais que faire ? En fait pas grand-chose Le professeur Zahibo a étudié au Japon le pays le mieux préparé du Monde et qui offre de grandes similitudes avec la Guadeloupe
« Les japonais ont fait, comme nous, des scénarios de modélisation de Tsunamis. Ils ont conclu en fonction des expertises géologiques qu’ils ont fait que la vague maximum qu’ils recevraient serait à 7,5 sur une échelle de 10.C’est la magnitude maximale à laquelle ils pouvaient s’attendre. Donc,ils ont construit des murs de béton pour pouvoir amortir la Vague et ils ont planté des champs de pins spéciaux pour en amortir aussi les effets. Mais en plus, ils ont fait de l’éducation…Malheureusement, la Nature est imprévisible. Ils ont eu en 2011 une vague de magnitude 9 qu’ils n’avaient jamais prévu dans leur scenario de modélisation !!Si bien qu’aucun mur de béton n’a résisté. Aucun champ de pin n’a résisté…Mais ce qui a tenu…C’est l’Education. Et ils auraient eu beaucoup plus de morts si les gens n’avaient pas su quoi faire… »Conclut le professeur Zahibo.
Au Japon, en 2011, il y a eu 25 000 morts…Outil principal pour les survivants : La formation des enfants d’abord qui a permis de sauver des vies face au tsunamis aux grandes vagues au désastre naturel...En Guadeloupe, cette formation n’existe tout simplement qu’à l’état embryonnaire dans les écoles.
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