Attentats à Paris: un "acte de guerre" pour François Hollande
Les Guadeloupéens inquiets pour leurs proches de l'hexagone
Dans la nuit, le chef de l’Etat a décrété l’état d’urgence. Une mesure exceptionnelle qui donne des pouvoirs particuliers aux préfets et aux forces de l’ordre. En Guadeloupe la préfecture n’a pas encore reçu, en ce samedi matin, de consignes. Les frontières ont été fermées. Les vols transatlantiques ne sont pour l’heure pas annulés au départ et à l’arrivée de l’archipel. Mais il y a de gros retards compte tenu du renforcement des mesures de sécurité.
Plusieurs attaques se sont concentrées dans le X et le XI arrondissements, une prise d’otage a été réalisée par 3 terroristes au Bataclan, une salle de concert très connue. Notre confrère Pierre Francillonne, est proche de ce lieu emblématique. Il s’est rendu sur les lieux, il y décrit l’effroi et l’inquiétude des riverains.
La Guadeloupe s’est inquiétée de ses fils, filles, frères ou parents installés en région parisienne. Dès l’annonce de ces attentats, chacun a tenté de joindre ses proches et de se rassurer.
Une étudiante guadeloupéenne à Paris a vécu ces attentats dans l'angoisse
Sur le plan politique, Victorin Lurel, le président de la région Guadeloupe, candidat à sa succession aux régionales de décembre prochain à dès vendredi soir annoncé la suspension de sa campagne et l’annulation de toutes les manifestations politique de sa liste ce samedi et ce dimanche. Laurent Bernier, autre candidat aux régionales, leader de la liste des Républicains a lui aussi suspendu sa campagne et annulé son meeting de vendredi soir au Gosier, une commune de du sud Grande-Terre.
Le bilan encore provisoire est lourd en début de journée de ce samedi c’est 128 morts et plus de 250 blessés. Dès lundi midi, le gouvernement a décidé d’une minute de silence.