L'état d'urgence sera appliqué en Guadeloupe et dans plusieurs autres départements des outre-mer. Le projet de loi d'extension de trois mois, de ce dispositif d'exception, comprendra plusieurs collectivités ultramarines. C'est George Pau Langevin, la ministre des outre-mer, qui a fait cette annonce.
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La ministre des outre-mer met fin à la polémique naissante en Guadeloupe au sujet de la non application de l’état d’urgence sur le territoire de l’archipel. Plusieurs élus, dont des candidats aux régionales de décembre prochain, ont demandé l’extension de ce dispositif d’exception à nos territoires.
Dans son communiqué, George Pau Langevin affirme que l’état d’urgence décrété, vendredi soir, par le président de la République, a été pris pour mettre un terme à une menace immédiate. Il fallait prendre des mesures pour interpeller les auteurs présumés des attaques en île de France, lancer des perquisitions et rendre inefficace toutes tentatives terroristes supplémentaires au lendemain des attentats revendiqués par Daesh.
En Guadeloupe, les syndicats de police ont dénoncé l’exclusion de nos territoires dans ce dispositif. Le Créfom, le conseil représentatif des français d’outre-mer, a interpellé le gouvernement « dans la lutte contre le terrorisme, la préservation de l’intégrité du territoire ne doit pas se limiter à l’hexagone ». La polémique s’est déplacée dans la campagne des régionales de l’archipel. Le député Victorin Lurel, dans l’après-midi de mardi, a précédé la ministre des outre-mer en annonçant que le projet de loi d’extension de cet état d’urgence comprendrait les collectivités d’outre-mer. Son principal adversaire Ary Chalus a demandé l’application de cet état d’urgence en outre-mer.
Le communiqué de George Pau Langevin est tombé en début de soirée. Le projet de loi sera examiné par le parlement et va comprendre, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et la Réunion. En revanche Saint-Pierre et Miquelon, et les collectivités du Pacifique restent au stade Vigipirate renforcé. La ministre précise toutefois que l’ensemble des outre-mer va bénéficier des renforcements de moyens dédiés aux forces de police et de gendarmerie ou encore à la douane pour lutter contre la radicalisation et les tentatives d’attentats.
Dans son communiqué, George Pau Langevin affirme que l’état d’urgence décrété, vendredi soir, par le président de la République, a été pris pour mettre un terme à une menace immédiate. Il fallait prendre des mesures pour interpeller les auteurs présumés des attaques en île de France, lancer des perquisitions et rendre inefficace toutes tentatives terroristes supplémentaires au lendemain des attentats revendiqués par Daesh.
En Guadeloupe, les syndicats de police ont dénoncé l’exclusion de nos territoires dans ce dispositif. Le Créfom, le conseil représentatif des français d’outre-mer, a interpellé le gouvernement « dans la lutte contre le terrorisme, la préservation de l’intégrité du territoire ne doit pas se limiter à l’hexagone ». La polémique s’est déplacée dans la campagne des régionales de l’archipel. Le député Victorin Lurel, dans l’après-midi de mardi, a précédé la ministre des outre-mer en annonçant que le projet de loi d’extension de cet état d’urgence comprendrait les collectivités d’outre-mer. Son principal adversaire Ary Chalus a demandé l’application de cet état d’urgence en outre-mer.
Le communiqué de George Pau Langevin est tombé en début de soirée. Le projet de loi sera examiné par le parlement et va comprendre, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et la Réunion. En revanche Saint-Pierre et Miquelon, et les collectivités du Pacifique restent au stade Vigipirate renforcé. La ministre précise toutefois que l’ensemble des outre-mer va bénéficier des renforcements de moyens dédiés aux forces de police et de gendarmerie ou encore à la douane pour lutter contre la radicalisation et les tentatives d’attentats.