Une fusillade a fait 3 blessés dont deux graves, ce dimanche matin à la Cour Zamia à Pointe-à-Pitre. Les faits se sont passés peu avant 7 heures. Les auteurs sont en fuite. Des syndicats de police dénoncent le sous-effectif en cette période d’état d’urgence post attentats.
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En ce dimanche matin, le soleil est présent… des jeunes sont rassemblés, comme souvent, à la Cour Zamia, ce quartier populaire de Pointe-à-Pitre. Il est 6 heures 50, ils discutent.
C’est alors que deux scooters, sur lesquelles se trouvent plusieurs individus, arrivent. Les passagers sortent des armes à feux. Ils tirent. Pour l’heure impossible de savoir s’il s’agit d’armes de poing ou alors de fusils. Selon les témoignages trois coups de feu retentissent. Le bilan est lourd, 3 blessés, dont deux graves. Ce sont les amis des victimes qui vont les conduire directement au centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre, à quelques kilomètres de là. Les tireurs présumés, eux, sont en fuite. Ils sont activement recherchés par les forces de l’ordre.
Des policiers remontés.
En ce dimanche, selon le secrétaire départemental de l’unité SGP Police Force ouvrière, l’agglomération Pointe-à-Pitre, Abymes, Gosier, ne dispose que d’une seule voiture de patrouille. L’équipe a du faire des heures supplémentaires pour traiter, sur place, à la Cour Zamia, cette affaire. D’autres policiers, de repos, ont du être rappelés pour effectuer des missions déjà programmées. Une situation inadmissible pour l’organisation syndicale qui dénonce ce dysfonctionnement depuis longtemps. Un problème de sous-effectif qui intervient alors que les tâches vont augmenter avec l’instauration de l’état d’urgence en Guadeloupe.
Les gendarmes affectés à la ZSP, la zone de sécurité prioritaire, ont, ce dimanche matin, du être eux aussi rappeler. Ils terminent leur service à 6h00. Ils ont prêté main-forte aux policiers. Ils ont sécurisé les environs du lieu où ces trois jeunes ont été blessés.
C’est alors que deux scooters, sur lesquelles se trouvent plusieurs individus, arrivent. Les passagers sortent des armes à feux. Ils tirent. Pour l’heure impossible de savoir s’il s’agit d’armes de poing ou alors de fusils. Selon les témoignages trois coups de feu retentissent. Le bilan est lourd, 3 blessés, dont deux graves. Ce sont les amis des victimes qui vont les conduire directement au centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre, à quelques kilomètres de là. Les tireurs présumés, eux, sont en fuite. Ils sont activement recherchés par les forces de l’ordre.
Des policiers remontés.
En ce dimanche, selon le secrétaire départemental de l’unité SGP Police Force ouvrière, l’agglomération Pointe-à-Pitre, Abymes, Gosier, ne dispose que d’une seule voiture de patrouille. L’équipe a du faire des heures supplémentaires pour traiter, sur place, à la Cour Zamia, cette affaire. D’autres policiers, de repos, ont du être rappelés pour effectuer des missions déjà programmées. Une situation inadmissible pour l’organisation syndicale qui dénonce ce dysfonctionnement depuis longtemps. Un problème de sous-effectif qui intervient alors que les tâches vont augmenter avec l’instauration de l’état d’urgence en Guadeloupe.
Patrice Abdallah, le secrétaire départemental de l'Unité SGP police FO, dénonce le sous-effectif des forces de police le week-end
Les gendarmes affectés à la ZSP, la zone de sécurité prioritaire, ont, ce dimanche matin, du être eux aussi rappeler. Ils terminent leur service à 6h00. Ils ont prêté main-forte aux policiers. Ils ont sécurisé les environs du lieu où ces trois jeunes ont été blessés.