Sympathique, joyeux, poli, assidu et efficace…Le patron de Kévin Caral et son frère ont pris la parole hier soir pour raconter la victime. Mais toute la journée, c’est une autre attitude qui a été l’objet des débats, celle qu’il aurait eu le soir du drame. Des témoins ont tous évoqué un jeune homme alcoolisé, fumant du cannabis, qui a débarqué dans cette fête de famille et se serait frotté de façon obscène à la sœur handicapée de l’accusé. Jean-Marie Louis lui aurait dit t’arrêter. Une bagarre aurait alors éclaté, la victime aurait sorti un couteau , puis serait parti en disant qu’elle allait revenir pour "tuer tout le monde". L’accusé aurait pris un fusil et serait parti à sa recherche pour, a-t-il expliqué, la dissuader de s’en prendre aux siens. Il l’aurait croisé sur le pont de Bréfort. Kevin Caral sera serait rué sur lui en frappant des coups de couteaux à travers la vitre de la voiture. En voulant les éviter et se déplacer, le coup de feu serait parti selon Jean-Marie Louis. Mais un témoin évoque lui une détonation, de type pneu qui éclate, entendue avant de voir la victime traverser la rue pour se rendre vers la voiture avec un objet long. Le coup aurait t-il pu être tiré à distance ?Le rapport balistique lui estime que le tir a été porté à peine à 50 centimètres de la victime…
Meurtre de Bréfort au Lamentin: légitime défense ou riposte?
Verdict ce soir dans le procès en appel de Jean-Marie Louis. Le jeune homme est accusé d'avoir tué Kevin Caral en 2012 à Bréfort au Lamentin. Son corps avait été retrouvé sur la chaussée. Hier la personnalité de l’accusé et les faits le jour du drame ont été passés au crible.
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