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Cela fait dix ans qu’a été entamé le combat judiciaire dans le dossier du chlordécone. Après la révélation (au début des années 2000) du scandale de la pollution de nos eaux et de nos sols, par cet insecticide, la première plainte pour empoisonnement était déposée le 23 février 2006, par un collectif de syndicats et associations (l’UPG, l’URC, SOS Environnement), avec le soutien des Verts Guadeloupe. Cette plainte (avec constitution de partie civile) avait été déclarée recevable. Une expertise, ordonnée par un juge d’instruction, a montré que les autorités et les gouvernants (lorsqu’ils autorisaient les planteurs de banane des Antilles à utiliser le chlordécone) connaissaient la toxicité de la molécule pour l’environnement et la population. Pourtant, à ce jour, aucune condamnation, ni mise en examen n’a été prononcée dans ce dossier. C’est pourquoi les plaignants organisent ce soir, à 18h30, à la salle Rémy Nainsouta à PàP, une réunion d’information et de sensibilisation sur cette pollution. Ils appellent les Guadeloupéens à demander des tests pour connaître leur taux de chlordécone dans le sang. Une pétition est lancée en ce sens.