Le thème retenu cette année: "S’engager à s’arrêter". L'Organisation mondiale de la santé estime qu'en 2020, le tabac était la principale cause de décès et d'incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. Le GIP-RASPEG souhaite en profiter pour sensibiliser contre ce fléau
Lancée par l'OMS depuis 1987, cette campagne de sensibilisation a pour vocation de mettre en lumière les risques du tabac pour la santé et accompagner les fumeurs dans leur sevrage. Le tabagisme entraine plus de décès à travers le monde que le Covid, le Sida, la tuberculose, la mortalité maternelle, les accidents de voiture, les suicides et les homicides combinés...
En Guadeloupe, le GIP-RASPEG organise une semaine d’action à partir de ce lundi et jusqu’à dimanche.
Chantal Horn Guadeloupe la 1ère
Une lutte qui prend des formes multiples et qui est désormais portée aussi bien dans les entreprises du privé que par les collectivités du secteur public :
Actrices essentielles de ce mouvement, un nombre croissant de collectivités territoriales, et notamment de communes, choisissent de transformer certains lieux publics ouverts de leurs territoires (plages, parcs, jardins…) en des espaces plus sains, débarrassés du tabac.
Ces espaces sont sélectionnés pour devenir non-fumeurs : ils concernent les sites où les enfants et les adolescents sont concentrés.
Notez d'ailleurs que, du 31 mai au 30 juin, Santé publique France, notamment grâce au soutien du Fonds de lutte contre les addictions, accompagne et amplifie le mouvement de dénormalisation du tabac, déjà en cours dans notre société, à travers une nouvelle campagne. Elle s’adresse au plus grand nombre et célèbre les victoires de chacun sur le tabagisme et souhaite la Bienvenue dans une vie sans tabac.
À travers cette campagne, Santé publique France réaffirme sa volonté d’inscrire la lutte contre le tabagisme comme une priorité. Sans culpabiliser les fumeurs, elle montre qu’une vie sans tabac est non seulement possible, mais que l’arrêt du tabagisme est une décision positive associée à de nombreux bénéfices. »
Viêt Nguyen-Thanh, responsable de l’Unité Addictions à Santé publique France