L’association des maires de Guadeloupe et l’UTC UGTG ont quitté la table des négociations lundi dernier. L’AMG propose à l’organisation syndicale de se rencontrer avec des experts pour chiffrer les demandes d’avancements réclamées par les agents territoriaux.
Face à l’organisation bien huilée que représente l’UTC UGTG il semble qu’il y ait une sorte de cellule qui réponde du tac au tac.
Hier soir, l’Union des travailleurs des collectivités a publié un communiqué dans lequel elle répond à la demande de Jocelyn Sapotille, le président de l’association des maires de Guadeloupe sur cette demande de chiffrage avec des experts dits indépendants, Agence française de développement, la direction des finances publiques.
Le syndicat réplique. Chaque mairie doit faire son évaluation chiffrée de ces revendications selon Nestorius Favel. Sur le bien-fondé de ses demandes le secrétaire général met en avant un exemple d’avancement qui ne coûterait que 6 euros 51 par mois, selon le syndicat. Autre argument des jurisprudences qui démontrent que les avis des commissions mixtes paritaires doivent être suivis par l’autorité communale.
Sitôt ce communiqué sorti, la réponse n’a pas tardé. Comme une sorte de "task-Force", sur les réseaux sociaux, un comparatif de l’article 79 sur l’avancement dans la fonction publique territoriale. Il y a eu une réforme en 2019. Cette réforme supprime l’avis de la commission administrative paritaire sur le tableau d’avancement annuel soit à l’appréciation de la valeur professionnelle ou par examen professionnel.
Une situation qui va encore se tendre, à ne pas en douter.
Un avis extérieur sur le noeud du conflit
Invité ce lundi matin de Guadeloupe la 1ère la radio, Raphael Lapin, avocat et leader du Ganm, Gwadloup an mouvman, s'est dit favorable à des conventions collectives locales. Selon lui, il faut prendre en compte le réel
Raphael Lapin
Raphaël Lapin