4 millions 958 448 euros et 6 centimes. Voilà ce que réclame au titre du préjudice subi Grand Sud Caraïbes.
Me Sébastien Mendès-Gil, l’avocat de la communauté d’agglomération, a débuté sa courte plaidoirie en rappelant que la collectivité est la première victime de ce dossier :
- victime de Caroline Parize pour des bacs à déchets payés mais non livrés,
- victime de la société AquaTP, via un système de surfacturation qui dépasse très largement les 10%. 28% en réalité si l’on se réfère au rapport réalisé par l’expert judiciaire après l’examen de trois marchés.
- victime aussi de Fred Madinecouty, qui profitait de sa position de directeur général des services pour, notamment, voyager à sa guise aux frais de la collectivité.
- victime enfin de "Basse-Terre, une passion", qui surfacturaient également ses services de ramassages d’encombrants, certes sur des montants moins importants.
Me Sébastien Mendès-Gil, l’avocat de la communauté d’agglomération
Et Me Mendès-Gil de conclure en soulignant que la collectivité se réservait le droit d’engager une procédure civile à l’encontre de Lucette Michaux Chevry et ce malgré le décès de cette dernière. En jeu, les 345 000 euros d’une assurance-vie.