Bien malgré l'organisation syndicale, elle a fait du départ de Gérard Cotellon de la direction Général du CHUG un véritable évènement. Il est l'occasion pour elle de lui faire un ultime procès et, au concert de gratifications qui a suivi l'annonce de son départ, répondre par une liste de griefs.
En invitant la presse à entendre ses griefs consignés d'ailleurs sur un document de quatre pages, l'UTS-UGTG comptait bien faire la relecture, selon son appréciation, des années Cotellon. Un départ qu'elle qualifie d'ailleurs de "2ème extirpation", faisant référence à l'altercation entre les responsables du CHUG et les grévistes qui s'était conclue par le départ sous bonne garde policière du directeur du CHUG.
Pourtant, un paragraphe du manifeste rappelle de quelle manière les syndicalistes avaient accueilli la nomination de Gérard Cotellon à la tête du Centre hospitalier
Pourtant, beaucoup d'entre nous avons eu à saluer le retour d'un enfant du pays, le pivot opérationnel de la révision du système de santé en Guadeloupe et de la création du nouveau CHU
Une bienveillance qui n'aurait jamais pu durer puisque, pour Gérard Cotellon, le premier mal dont souffrait le CHUG était la cogestion qui s'était établie progressivement au long du temps et au rythme des directions successives, entre les syndicats, et en premier lieu l'UTS-UGTG et la direction de l'établissement de santé. En s'attaquant à ces rouages, Gérard Cotellon s'est immédiatement mis à dos les organisations syndicales, et cela, alors même que le CHUG passait de la crise de l'incendie de 2017 à celle du Covid en 2020.
Des évènements et une situation que l'UTS UGTG a forcément vécus d'une toute autre manière que Gérard Cotellon au point de conclure à l'échec total de sa mission au CHUG.
Et l'UTS-UGTG prend déjà date avec les successeurs de Gérard Cotellon, intérimaires ou nommés, pour qu'ils s'attèlent, selon ses attentes, à régler toutes ces questions.